Il faut faire ce qu'on veut apprendre pour apprendre à le faire.
L'apprentissage demande du temps, en durée et en fréquence. Notre durée institutionnelle se limite à 12 semaines en durée et à 1 h 45 de présence par semaine.
Nul ne peut être contraint à apprendre : seule la personne qui a décidé elle-même d'apprendre apprendra. Une personne qui refuse d'apprendre doit être respectée.
On peut apprendre de toutes les façons possibles. Il y a des façons plus ou moins efficaces selon les personnes.
On ne part jamais de zéro quand on apprend quelque chose de nouveau. On se connaît en tant qu'apprenti, et on peut transférer des savoirs d'autres domaines dans le nouveau.
Le monde change. Les institutions ont du mal à considérer ce changement. Elles se comportent comme un village avec une forte puissance conservatrice. Il faut en être conscient pour ne pas y céder. La validité des savoirs appris dans les institutions en dépend.
Les choix et les décisions de la personne qui apprend sont validés par leur efficacité. C'est la mise en œuvre des savoirs dans la société, dès le début de l'apprentissage, qui permet de les valider. Il y a de la place dans la société pour cette mise en œuvre.
Les explications qu'on vous donne vous aident moins à comprendre que les expériences que vous faites.
L'apprentissage linéaire et séquentiel n'a rien de naturel, ni de particulièrement efficace. Il est simplement confortable et rassurant. Il faut lui substituer un apprentissage réticulaire.
On retient mieux ce qu'on a voulu savoir.
Vouloir n'apprendre d'abord que les bases, c'est ne pas vouloir commencer son apprentissage.
Dans tout apprentissage, il y a une prise de risque.
Apprendre, c'est changer.
Apprendre, c'est oser.
Un apprentissage sans autonomie est un dressage.
Tout apprentissage respectueux s'accompagne d'un développement de l'esprit critique.
Le plaisir, l'imagination, l'humour, jouent un rôle dans l'apprentissage.