Le calibrage du tracé d'un vitrail

Après avoir réalisé le calque, le tracé est découpé méthodiquement. Sur chaque trait du tracé, le calibrage sert à enlever l'épaisseur de l'âme du plomb. Le calibrage permet de conserver les mesures du panneau en tenant compte de l'épaisseur de l'âme des plombs qui s'additionne lors du sertissage. Il convient d’enlever cette épaisseur (1,75mm) sur le tracé. Celle-ci se répartie de chaque côté du trait. On obtient des calibres en papier fort (papier bulle) qui servent de guide pour la coupe de chaque pièce. La technique de calibrage diffère selon le motif du panneau. Le calibrage à la lame Il est utilisé pour les motifs rectilignes (losanges, bornes,…) dont la coupe des pièces se fait souvent à la pige. L’outil passe symétriquement de chaque côté du trait.

Le calibrage aux ciseaux Le calibrage aux ciseaux à calibrer est utilisé pour découper les formes courbes. Ils possèdent une lame centrale mesurant 1,75 mm qui retire l’épaisseur de l’âme du plomb.

Cas particulier : On peut aussi utiliser les ciseaux pour des vitreries si l'on désire obtenir l'irrégularité que l'on retrouve parfois dans les vitraux anciens. Dans ce cas, tout le panneau est calibré et toutes les pièces sont numérotées. LE CHEMIN DE PLOMB Pour faire un bon calibrage, il faut tenir compte de la priorité des pièces lors du montage. Le passage des plombs doit donc être anticipé dès le calibrage. On peut donc faire coïncider la numérotation des pièces (que l'on indique sur le tracé) avec leur ordre de montage. Le « chemin de plomb » détermine l'organisation du réseau et l'ordre du montage des pièces. Il est étudié au préalable pour obtenir un réseau solide et logique. Au delà de sa fonction mécanique, le chemin de plomb dessine le motif du vitrail. Pour assurer une solidité maximale, le chemin de plomb doit respecter certaines règles :

Conseils pour élaborer un chemin de plomb :