L’intercompréhension, un autre catalyseur du dialogue planétaire

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29 septembre 2016
UFRN, Natal, II Colóquio Internacional de Intercompreensão entre Línguas Românicas: formação e práticas de inserção

Jean-Pierre Chavagne, APICAD


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Introduction

Je me propose aujourd'hui de vous faire partager ma conviction que l'intercompréhension est digne d'être présentée comme une pratique dont l'internet ne peut se passer pour être vraiment un lien entre les humains. Actuellement, les possibilités de dialogue offertes par l'internet ne sont pas aussi planétaires qu'il n'y paraît parce qu'il est trop glottocentré. Beaucoup de langues sont présentes sur le web mais les interactions se font massivement entre des personnes de la même langue. Avec l'intercompréhension, nous pensons apporter une facilitation des échanges interlinguistiques, et notamment avec sa pratique connectiviste dont Miriadi sera donné en exemple. Le monde a beaucoup changé depuis que l'homme a donné le langage à des machines. Les moyens d'apprendre les langues ont évolué, mais les institutions proposent toujours très majoritairement un ancien modèle que nous pensons inadapté. Dans tout ça, l'intercompréhension a un sens : elle vient de quelques décennies d'expériences et de réflexions et elle est potentiellement un facteur de changements.

Texte complet en ODT

Une base solide

  • Précurseurs
  • Soutiens
  • Structuration
  • Définitions

Diapo 1, Notes

Nos travaux ont déjà une histoire. Depuis maintenant une trentaine d'années, une mouvance s'organise pour faire entrer le plurilinguisme dans les systèmes éducatifs institutionnels. Pendant les années 80, des liens se sont tissés entre des personnes qui çà et là dans le monde entretenaient la conviction que quelque chose n'allait pas dans l'enseignement des langues. Tout ce temps, et sûrement bien plus de temps encore, est nécessaire pour faire avancer de telles idées. Aujourd'hui on peut mesurer le chemin parcouru et constater que cette mouvance s'est structurée et a donné une histoire au plurilinguisme dans l'éducation. Nul doute que nous ayons encore beaucoup de chemin à faire, mais une courte rétrospective ne peut que nous donner du courage, parce qu'il en faut quelquefois dans un milieu qui n'est pas toujours prêt à nous entendre.

Précurseurs

Je voudrais donc avant d'entrer dans mon sujet rappeler notre dette aux précurseurs, nos principaux soutiens, et redonner la vision d'ensemble que nous avons progressivement adoptée au fil des années. Les idées que nous agitons aujourd'hui ont été exprimées, synthétisées à partir d'autres travaux, et portées par des chercheurs aujourd'hui disparus. Je vais très rapidement parler d'Eric Hawkins (1915-2010), de Louise Dabène (1934-2013), de Claire Blanche-Benveniste (1935-2010), et de Jørgen Schmitt Jensen (1931-2004). Eric Hawkins est un britannique qui a su lancer la dynamique de l'éveil aux langues sous le nom de “awareness of language” dès les années 1980. Jørgen Schmitt-Jensen, danois, a fait profiter les langues romanes de sa connaissance des pratiques scandinaves, et le projet dont il a été le coordinateur, Intercommunication romane, a donné un livre, Comprendre les langues romanes, dont la lecture nous est très utile. Claire Blanche-Benveniste, plus connue pour ses travaux en linguistique sur les corpus de langue parlée, a, elle, coordonné un projet qui a produit un CD-Rom et une méthode livresque d'apprentissage simultané de langues romanes, EuRom4. Louise Dabène, a été la première chef de file d'une série de projets, commencé par Galatea, et qui a mené au projet Miriadi. D'autres précurseurs, du côté de la recherche scientifiques, avaient ouvert la voie un siècle plus tôt. Il s'agit des universitaires allemands du 18e siècle, et particulièrement de Friedrich Diez, qui est le fondateur de la romanistique.

Soutiens

Em matière de soutien, stratégique, logistique et financier, nous ne serions pas là et nous n'en serions pas là sans l'aide d’organismes qui nous ont fortement encouragés. Je veux bien sûr citer la commission européenne, mais aussi la DGLFLF, l'AUF et l'Union Latine, ces deux derniers nous ayant amenés plusieurs fois au Brésil. Et le SCAC (Service de Coopération et d’Action Culturelle) nous a aussi aidé quelquefois ici au Brésil. Ajoutons aussi l'OIF qui a financé et organisé des rencontres sur l'intercompréhension et a notamment mené à bien deux MOOC sur l'intercompréhension (qu'elle a appelé CLOM).

Structuration

Approches plurielles : éveil aux langues (“sensibilização à diversidade linguística”), intercompréhension, didactique intégrée, interculturel. Nous devons cette proposition à Michel Candelier. Il est utile de rappeler que le plurilinguisme n'est pas que la liste ou la juxtaposition de plusieurs langues mais repose sur l'idée que l'ensemble des langues constitue un continuum et un système dans lesquels toute personne qui utilisent plusieurs langues le fait dans cet esprit, sans frontière entre les langues, sans le glottocentrisme caractéristique de l'enseignement institutionnel des langues.

Définitions

Rappelons aussi que l'intercompréhension est la pratique qui consiste à réussir à dialoguer avec des personnes qui n'utilisent pas la même langue que nous. Je m'appuie aujourd'hui sur une définition très large de l'intercompréhension selon laquelle il peut y avoir intercompréhension quand les langues ne sont pas apparentées, et aussi quand les interlocuteurs recourent à des technologies de la compréhension. Pour nous ici, l'intercompréhension est une approche pédagogique pour l'enseignement des langues et elle occupe une place de choix parmi les approches plurielles parce qu'elle contient un peu des trois autres approches. Un dialogue en intercompréhension est toujours un dialogue interculturel, l'intégration y est un fait puisque nous contemplons les langues dans leurs relations entre elles, et il y a toujours éveil aux langues ne serait-ce que par l’accroissement de la culture linguistique. L'intercompréhension, c'est l'exemple de la diversité par laquelle le dialogue est stimulé. Moins on se ressemble et plus on est censé avoir de choses à se dire pour peu qu'on se mette à faire des choses ensemble.

Catalyse et dialogue

  • Catalyseurs
    • enzyme
    • fonction
  • Dialogue
    • dialoguer
    • apprendre le dialogue

Diapo 2, Notes

Catalyseurs

Un catalyseur est, en biologie, une substance chimique qui accélère des transformations. Ce catalyseur peut être un enzyme, et à l'exemple de ce qui se passe dans notre corps, le monde vit des transformations grâce à des éléments tels que l'internet et notamment le web. Pour nous un autre catalyseur s'y ajoute et c'est l'intercompréhension, encore trop peu à l’œuvre aujourd'hui. Je prends la métaphore du catalyseur parce dans les transformations où il joue un rôle, un catalyseur n'est pas l'essentiel, il n'est là que pour permettre qu'il se passe quelque chose. Et aussi avec le web qu'avec l'intercompréhension, il peut se passer quelque chose qui n'arriverait pas sans eux. Dialogue

Dialoguer

Dialoguer, ça s'apprend et ça apprend. Le mot dialogue est ici essentiel est doit être compris comme un apprentissage du dialogue aussi bien que comme l’instrumentation du dialogue dans un but formateur. Le dialogue en pédagogie s’inscrit dans une très longue tradition : le dialogue peut être rattaché à la dialectique et à sa très ancienne tradition en philosophie. Il s’agit pour nous favoriser la pratique d'une nouvelle dialectique, qui serait une pédagogie par le dialogue authentique. Il s'agit principalement d'un dialogue avec ses pairs.

Apprendre le dialogue

A l'écrit comme à l'oral, si on veut agir ensemble, il faut pour cela apprendre à le faire et c'est seulement en le faisant qu'on apprendra. Pour agir en société, il faut donc se former à l'interaction, à la conversation, au débat, pour ne pas en faire des monologues en parallèle : Ouverture, tour de paroles, clôture, etc.

Quelle planète ?

  • Le monde change
  • Réseaux sociaux
  • Parcellisation
  • Uniformisation
  • Incertitudes

Diapo 3, Notes

Le monde change

Le sommet de Rio en 1992 est sans doute la première manifestation de cette planétarisation de l'humanité. Ce monde change et celui que nous connaissons un jour n’existera plus. Des manifestations comme les Jeux Olympiques, le Mondial de football, sont des représentations d'événements globaux aussi bien que les réunions mondiales telles que Rio92 (c'était la première du genre) et celles qui ont suivi. L'internetisation est déjà un phénomène plus impressionnant que l'alphabétisation. Il faut considérer que l'alphabétisation et toutes les pratiques de lecture profitent aussi aux analphabètes, qui vivent sur la même planète que les lettrés. Et non seulement l'internet participe à l'alphabétisation mais a ainsi aussi des retombées sur la vie des personnes qui ne naviguent pas sur internet.

Réseaux sociaux

Facebook, Twitter, Google, WhatsApp, etc. occupent le terrain et leur popularité leur sert de caution, de label de qualité, qu'ils n'ont nullement. Ils occupent aussi le temps et l'esprit de leurs utilisateurs et capitalisent leurs données personnelles à des fins commerciales. Ce n'est pas dans cette voie-là que nous sommes. Par leur superficialité, et leur cupidité, ils nuisent à l'image du web plus qu'il ne lui profite. C'est le côté négatif du pharmakon, que le philosophe Éric Sadin appelle tour à tour «l'économie de la donnée“, “le libéralisme numérique” et “l'industrie de la vie”1. Peut-être un jour faudra-t-il interdire les profils. Autre aspect : ils sont moins planétaires qu'il n'y paraît : ils s'organisent majoritairement par langue et par zone géographique restreinte. On se souvient par exemple que lorsqu'Orkut existait, il était très majoritairement utilisé au Brésil. Et si Facebook est utilisé partout, les interactions se font très majoritairement de façon géocentrée et glottocentrée. Si les utilisateurs des réseaux tels que FaceBook observent l'ensemble de leurs «amis», ils verront qu'ils sont groupés géographiquement et parfois (le plus souvent) dans une seule zone linguistique. Il semble qu'aucune étude ne nous dise précisément l'ampleur du phénomène ni son évolution. Un autre symptôme de cette non-planétarisation est l'obsession actuelle de la géolocalisation.

Parcellisation

Il y a parcellisation, segmentation de l'espace réel et de l'espace virtuel aussi par la nouvelle fonction des navigateur qui filtrent les infos qu'il vous donne en fonction de vos recherches antérieures. Cette parcellisation par filtration tend à nous regrouper sur des critères sémantiques, donc culturels. Dans un milieu comme le nôtre où on parle de holisme, il est important de se représenter le monde dans lequel nous vivons et le rôle que jouent nos activités et nos actions. Quand Marshal Mac Luhan a parlé de « village global », qui peut se dire aussi « village planétaire » c'était en 1967. Et on n'y est pas encore arrivé. Ce n'est d'ailleurs pas un but obligé parce que cette notion est autant positive que négative (notamment, elle contient le risque de nivellement des cultures).

Uniformisation

D'une planétarisation on peut craindre une uniformisation. Justement l'intercompréhension et plus largement le plurilinguisme nous protègent de certains aspects linguistiques et culturels de cette menace d'uniformisation, dont on sait qu'ils entraînent avec eux des modes de pensées et des diversités plus profondes. C'est aussi sans compter sur une volonté de différenciation naturelle chez l'homme : il n'y a qu'à voir comment chacun même à l'intérieur d'un seul pays, cherche à souligner les particularités de sa terre natale, au Brésil comme ailleurs.

Incertitudes

La force néguentropique de l'intercompréhension fait qu'on a besoin d'elle. Illustration de l'entropie cette phrase de José Luis Peixoto : « Depois de tanto horror que ultrapassamos, guerras mundiais e genocidios, parece ser a primeira vez que não sabemos o que fazer.”2 On peut nous accuser d'ubérisation : en quoi ubérisons-nous la formation ? Quel autre nom pour le modèle Uberpop ? Au contraire, Michel Serres voit un monde qui s’apaise et où il n'y a jamais eu aussi peu d'homicides. Ce monde est inévitable et risqué, mais on en est de plus en plus acteur et de plus en plus conscients après Snowden (2013) et après Wikileaks (créée en 2006, révélations en 2010).

La Toile

  • Internet et web
  • Le web n'est pas l'internet
  • Ce qui n'est pas le web
  • Il est en danger
  • La distance sur le web

Diapo 4, Notes

Le web n'est pas l'internet

Le nom de web est donné à l'ensemble des documents accessibles reliés entre eux par l'hypertexte ou affichable dans un navigateur. La toile est formée par tous les liens hypertexte.

Ce qui n'est pas le web

L'internet c'est l’infrastructure nécessaire au web.

Il est en danger

Le web fait la convoitise des marchands qui rêvent de le privatiser et d'en faire payer les services. Le World Wide Web Consortium, abrégé en W3C, a réussi jusqu'ici à l'éviter.

La distance sur le web

A 1 m ou à 10000 km, la transposition du dialogue sur l'internet produit la même chose, une extériorité du message qui devient réticulaire, rémanent, réplicable, disséminable.1 L'espace du web n'est pas de l'espace, ou alors virtuellement, il en a certaines vertus, il est symboliquement un endroit, mais n'a rien à voir avec l'espace métrique où la distance existe. Le soleil ne se couche jamais sur le web. Nous avons tous eu une pratique intensive du courrier électronique, nous glissons actuellement vers le web.

Principes pédagogiques

  • Quelques principes
  • Déplacement conceptuel
    • les conceptions
  • Giron institutionnel
  • Dimension sociale

Diapo 5, Notes

Nous partons de la difficulté à enseigner et à apprendre les langues dans les systèmes scolaires où la plupart du temps, on se garde bien de communiquer avec des natifs.

Quelques principes

Au fil de 13 années d'échanges dans des formations en ligne, nos pratiques pédagogiques ont fait apparaître des principes dont aucun n'est totalement incontournable, si ce n'est l'usage de deux langues au moins dans chaque formation. Mais le premier caractère est la flexibilité et la variabilité des formations en durée, en contenu, comme en scénarisation pédagogique d’une façon générale. Mais « en principe » : le travail se fait en ligne, y compris la majeure partie du travail en présence ; le type de dialogue c'est le dialogue en intercompréhension, avec au minimum deux langues ; on forme des équipes locales en début de formation, qui travailleront en présence et en ligne, souvent les deux en même temps ; on forme des groupes de travail pendant la formation ; on réalise en fin de formation une œuvre finale collective ou plusieurs, et en général il s'agit de publication en ligne. La possibilité doit rester entière d'inventer des scénarios nouveaux. Le comprendre et l'apprendre 1 sont les deux mamelles de l'intercompréhension : ce n'est pas ma langue mais je m'efforce de la comprendre à l'aide de ce que je connais et j'apprends en vue d'une nouvelle occasion. Nous allons vers une diversification des formations dans le sens de l'adaptation au public et même à la personne en formation, au nom de son individuation.

On a tout ce qu'il faut pour faire un MOOC qui serait un échange de savoirs. Le site Miriadi propose une recherche-action dynamique : oser des formations nouvelles et les insérer dans les cursus existants.

Déplacement conceptuel

L'intercompréhension déjà en elle-même demande un déplacement conceptuel, un changement de paradigme. Le travail horizontal en réseau de groupes et en ligne demande un nouvel abandon de conceptions. Agir sur les conceptions est notre levier. Une conception est faite de croyance, sentiment, opinion, représentation, et elle engendre des habitudes, des réflexes. Ainsi la conception qu'on a de l'internet nous conditionne.

Giron institutionnel

Nous ne voulons pas nous éloigner des institutions, parce que l'enseignant est bien le centre de notre pédagogie dans le sens où il est médiateur, déclencheur, éveilleur, intermédiaire, qu'il écoute, qu'il contraint, qu'il motive, qu'il met en scène (Giordan, 1998). C'est aussi dans ce sens de médiateur que Reuven Feuerstein (disciple de Piaget) pour qui la médiation induit le changement, entend le rôle de l'enseignant.

Dimension sociale

La dimension sociale de ce type d'apprentissage repose sur : apprendre = comprendre et être compris. Nous nous fondons plus sur les ressemblances que sur les différences, et ce simple point de vue rassemble plus qu'il ne divise.

Réseaux

  • Diktyologie
  • Pas de hiérarchie
  • Collèges invisible
  • Fractale
  • Amérique latine

Diapo 6, Notes

Diktyologie

La diktyologie1 est la science des réseaux.

Pas de hiérarchie

Les réseaux humains ont toujours existé. à rapprocher de « tous émetteurs et récepteurs » (potentiellement tout au moins) A titre de comparaison : le site de telabotanica, 30000 membres après 16 ans d'existence, 3 informaticiens, 12 salariés, un budget annuel voisin de 350000 euros : http://www.tela-botanica.org/actu/article7565.html

Collège invisible

Un réseau de professionnels est une sorte de « collège invisible » (interactions existent entre individus situés à distance). Les collèges invisibles sont une très ancienne façon pour les savants de travailler en lutant contre leur isolement (voyages, correspondances). L’interactivité du réseau facilite le travail de chacun et les réalisations collectives. Il serait difficile de réunir des chercheurs et des enseignants éloignés non seulement spatialement mais aussi culturellement et économiquement. Rien n'empêche les membres du réseau de se rencontrer et de goûter les joies de la convivialité, mais le travail en présence n'est pas obligatoirement plus efficace. Le réseau ne signifie pas que ses membres sont d'accord entre eux. Le débat est une des formes d'interactivité du réseau.

Fractale

L’hypertexte est plus proche de l'esprit humain que ne le sont des livres sur une étagère ou tout classement alphanumérique de documents. La structure en réseau est la fractale de la représentation de notre «système Miriadi» : tout y est réticulaire, de l'apprentissage jusqu'au dispositif global, en passant par les langues elles-mêmes. Sont des réseaux : les machines, les contenus, les internautes

Amérique latine

Nous avons choisi de mettre à l'honneur aujourd'hui l'Amérique Latine en marquant cette journée comme la création de son réseau d'intercompréhension. Et ce sera la première structuration géographique au sein de Miriadi, ce qui à la fois logique et juste. L’Amérique latine est douée pour l'intercompréhension. Elle l'a prouvé. Les conditions linguistiques sont idéales d'un point de vue pédagogique. Un apprentissage de l'anglais en échec relatif, deux langues majoritaires très proches, la présence des langues indiennes.

Le site Miriadi


Diapo 7, Notes

Conclusion

  • Enjeu réaliste
  • Donner un sens

Diapo 8, Notes
  • Conclusion

Je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie, que notre approche de la compréhension, dans sa philosophie, est de nature à rendre le monde meilleur. Ce site Miriadi n'est pas notre but mais un passage vers ce monde, le meilleur que nous ayons trouvé. Nous voulons mettre les humains en dialogue et à travers eux les sciences en dialogue et la pensée en recherche collective.

Nous voulons une « critique en acte » (Antoine Burret, Lyon 2) Quel est notre rapport au monde qui vient ? L'enjeu est limité et réaliste. C'est un enjeu éducatif et culturel. C'est celui de permettre à un plus grand nombre de personnes d'opérer le changement conceptuel qui va leur ouvrir les joies de l'interculturel vécu, et d'ajouter dans le monde une plus grande cohérence à cet immense réseau qu'est l'humanité. J'espère ainsi avoir contribué à donner un supplément de sens à l'intercompréhension. Serge Abitboul : « Il n’est pas possible, ni souhaitable, de renoncer à la Toile comme il n’a pas été possible de refuser l’écriture ou l’imprimerie. Et malgré tous les écueils de la Toile, je veux continuer à croire qu’elle participera à féconder un meilleur futur. »

Bibliographie


Diapo 9, Notes