Claudine

Le 30 mars 2016, nous avons pu présenter notre travail accompli durant le semestre devant six jurys professionnels. Nous leur avons présenté notre projet, que nous avons mis sous forme de procès dans une pièce de théâtre. Nous avions chacun un rôle. Certains d’entre nous accusaient l'être humain de détruire la planète Terre, tandis que les êtres humains tentaient de se défendre, avec l'aide de leur avocat.

Le procès s'est clôturé, l'être humain a gagné. Nous avons immiscé les jurys au sein de notre pièce : ils ont été les jurés, et ont tranché à 5 contre 1 la survie de la planète Terre.

S'en est suivi une présentation de chacun d'entre nous, la démarche et le processus que l'on a suivit dans ce cours. Les jurys nous ont également présenté leur point de vue sur le sujet. Enfin, ils nous ont parlé d'un éventuel futur projet en collaboration avec les élèves ingénieurs de l'INSA de Lyon. Notre point de vue est très porté sur le côté “sciences humaines et sociales” des solutions à apporter pour la protection de l'environnement. L'apport des étudiants en ingénierie sera utile dans le sens où nous pourrons créer un projet avec les côtés techniques qu'il nous manque.

Les premiers cours de cet enseignement me paraissaient flous. Je ne comprenais pas ce que l'on attendait de moi, quelles étaient les missions, quels seraient les objectifs de cet enseignement d'ouverture. Lorsque nous avons sélectionné un thème, l'environnement, je me suis concentrée avec deux autres étudiants sur l'apprentissage des normes sociales pro-environnementales et pro-écologiques d'une nouvelle génération. Nous sommes partis de notre quotidien, de notre mode de vie actuel afin de développer des astuces, de créer de nouvelles infrastructures, codes et normes afin de protéger notre environnement et ne plus le polluer.

C'est à partir de ce moment, la direction du choix de mon thème et de la définition mes objectifs, que le flou a commencé à se dissiper. Nous progressions sur notre projet à chaque séance, et chaque étape nous menait à d'autres problématiques, à d'autres questions que nous nous posions et auxquelles il fallait répondre.

Peu après, l'un des deux autres groupes est revenu avec une idée extraordinaire : faire une pièce de théâtre. Nous nous sommes immiscés tant bien que mal dans leur projet. J'étais contente que la pièce commence à prendre forme. Les rôles se définissaient, nos dialogues aussi. Par la suite, on nous a annoncé quand et où se déroulerait l'oral.

Ce mercredi 30 mars, j'étais fière de présenter ce que nous avions travaillé, de présenter notre projet et que ça ait plu aux jurys. J'étais ravie d'avoir atteint les objectifs que je m'étais fixés, d'avoir travailler en groupe, d'avoir formé un collectif (ce qui n'est qu'occasionnel dans les autres cours), d'avoir partagé ce que nous avions à transmettre et les connaissances apportées des autres.

Les cours étaient extrêmement libres. Chacun venait avec ce qu'il souhaitait (ou ne venait pas). Certains avaient des documents, des films à montrer. D'autres avaient des livres. Nous parlions beaucoup pendant les séances. Nous digressions souvent. J'appréhendais le jour de l'oral, car j'avais l'impression de ne pas avoir assez travaillé, de ne pas avoir fait de recherches suffisantes pour mon projet. Je pensais que le temps que nous avions ne nous suffirait pas. Les séances passaient, et il y avait des séances où l'on ne parlait pas du tout du projet, où l'on parlait, où on nous a expliqué beaucoup de choses, mais non sur le projet. Au final, nous étions dans les temps, même si une séance de plus pour tout mettre en scène aurait été la bienvenue.

Nous devions également communiquer par la plateforme Lingalog. Il m'a été difficile de m'approprier cette plateforme. J'ai pour habitude de communiquer avec mes collègues sur nos dossiers, nos projets et nos oraux sur un réseau social (bleu et blanc, connu internationalement, et dont le créateur est maintenant riche (très riche). J'ai mis beaucoup de temps à me servir de Lingalog. Je communiquais par via ma boite mail avec mon groupe. J'ai fini (avec un peu de retard) par m'approprier la plateforme, à y créer une page, à remplir d'autres pages. Au final, ça a permit de connaitre une autre plateforme, un autre site de partage que chacun peut modifier.