Julie

Pour mon bilan :

Ce semestre, ayant été moins présente, mon point de vue est un peu en distance des véritables dynamiques de construction de groupe.

Au regard de l’organisation, il est vrai que le timing et les obligations qui en découlent, coupent un peu les idéaux de mise en commun des singularités.

En effet, devant se regrouper autour d’un projet commun, certains doivent faire des concessions et chacun s’adapte aux autres au travers d’un compromis mutuel. La perspective du résultat final est aussi inquiétante qu’au premier semestre pour les étudiants qui doivent apprendre à déconstruire des modèles de structure acquis.

Quelque chose de significatif quant au but épistémologique du cours se passa lors de la première séance à la présentation des cinq thèmes. En effet, la conception de la notion d’interdisciplinarité dans sa forme pratique s’imposent alors aux étudiants qui s’en saisissent au travers d’une discussion argumentée autour des différents thèmes. En défendant son idée, chacun invite l’autre au compromis en expliquant l’interpénétration des sujets proposés.

Le groupe s’est donc orienté vers la problématique de l’environnement, éminemment contractuelle, elle ouvre sur une diversité multiple d’approches en sa qualité de bien commun.

Afin de mieux organiser cette pluralité, le groupe est scindé en trois sous-groupes aux problématiques nuancées, et dans lesquels on retrouve d’ailleurs les influences des autres thèmes (exemple : éducation).

Au cours des différentes séances, nous parcourons différents supports.

J’ai particulièrement apprécié l’encyclique du Pape François 1er sur l’environnement (« Laudato Si »). En effet, l’ouverture toute relative de l’Eglise et sa position souvent affirmée sur différents sujets de société ne prédisait pas nécessairement un point de vue aux éclairages scientifiques récurrents et, mais il s’agit d’une qualité notamment particulière au Pape François, aux accents orientés vers les plus pauvres et dénonçant les plus riches.

La découverte de l’inter-intelligibilité des langues romanes à travers ces différents travaux a surpris également le groupe.

La forme finale du travail s’étant finalement élaborée à la séance précédent la représentation, l’improvisation resta de mise et le rendu n’en était que plus sympathique. Bien sûr, si on veut conserver le parti pris de l’improvisation il aurait néanmoins fallu que nous la pratiquions en amont mais étant donné du temps imparti au projet et de son déroulement, cette affirmation n’est énonçable qu’a posteriori.

En somme, un semestre qui fut encore pleins de découvertes, qui nous rappelle la richesse de chaque interaction et son caractère unique.

Merci.