Cinema Novo

Les premières projections publiques d’images animées ont lieu le 8 juillet 1896 à Rio de Janeiro, grâce à un appareil baptisé «Omniografo», qui est vite remplacé par le procédé Lumière à Rio.

La première guerre mondiale provoque un pénurie de pellicule vierge ⇒ cinéma brésilen quasi inexistant.

L’un des derniers films muets est Limite (1931), seule réalisation du poète Mario Peixoto.

Années 1930 : La domination du cinéma américain. La concurrence des films hollywoodiens, malgré quelques tentatives protectionnistes, maintient le cinéma brésilien à un bas niveau artistique. En 1934, aucun long-métrage n'est produit au Brésil.

Vers la fin des années 1940 surgit la volonté de « traiter des thèmes brésiliens avec le savoir-faire technique et narratif du meilleur cinéma mondial ». Cela séduit des entrepreneurs et des banquiers de São Paulo qui s'associent à l'ingénieur Franco Zampari pour monter des studios de production sur-équipés à Vera Cruz, la Cinematográfica Vera Cruz, en suivant l'exemple d'Hollywood et en faisant venir des réalisateurs d'Europe. Dix-huit films seront produits en cinq ans, du mélodrame Caiçara en 1950, en passant par le drame historique Sinhá moça en 1953, ou le film policier Na senda do crime en 1954… Le genre policier et le western sont alors très populaires, du fait de l'influence d'Hollywood. Seulement Vera Cruz ne réussit pas à résoudre ses problèmes de distribution et fait faillite, sans jamais avoir pu produire un film brésilien au succès international.

Années 40 : Bientôt, à côté des éternels mélodrames, la chanchada caipira (comédie paysanne) de São Paulo, du début des années trente, fait place à la chanchada carioca, plus urbaine et carnavalesque, au comique tenu pour vulgaire et scabreux par la critique et le public bourgeois, mais dans laquelle le grand public retrouve, caricaturés, la gouaille, les expressions argotiques, les accents du Brésil profond, ainsi que des parodies du cinéma hollywoodien.

Le public se lasse des Chanchadas au début des années 50. Apparaît alors le cinéma Novo, Les films d'Alex Viany en 1953 (Agulha no palheiro) et de Nelson Pereira dos Santos en 1955 (Rio, 40 graus), tous les deux à petit budget, explorent alors des thèmes populaires qui suivent au plus près la réalité brésilienne. Rio, 40 graus est interdit par la censure, ce qui déclenche une campagne massive de la part des étudiants et des intellectuels en faveur de sa diffusion. Glauber Rocha est un réalisateur engagé venu de Bahia. Il définit le Cinema Novo comme étant : « une caméra dans la main et une idée en tête ».

http://articles.tutorialonline.biz/portal/language-pt/Cinema%20do%20Brasil

http://www.cineclubdecaen.com/analyse/cinemabresilien.htm

http://cinemanovo.com.ar/nelson_pereira_dos_santos.htm

http://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=3781735 (télécharger le pdf)

http://www.youtube.com/watch?v=H6ho1bPMmgc

http://www.canal-u.tv/video/vo_universite_toulouse_le_mirail/entretien_avec_zozimo_bulbul_rencontres_2007.829

http://www.buala.org/fr/afroscreen/archetypes-et-caricatures-du-noir-dans-le-cinema-bresilien

http://www.unil.ch/webdav/site/cin/shared/PROGRAMME_DOCTORAL/Resume__Lilia_Oliveira.pdf