L'image corporelle en France et au Brésil

Vanessa s’est initialement posé la question de l’image corporelle dans nos sociétés occidentales : pourquoi est-il si important aujourd’hui d’avoir un corps parfait ? Mais pour Vanessa, le problème touche davantage les femmes que les hommes, bien que ces derniers soient également touchés par ce problème à travers la publicité qui objective les deux sexes et impose un modèle corporel « parfait » par la force de l’image. Também foi citado o quanto essa influência é perigosa, tendo ocorrido vários casos de morte de jovens que se tornaram anoréxicas em busca do corpo perfeito.

Pour Náthalee, cette obsession du corps parfait au Brésil s’explique en grande partie par le climat tropical du pays qui oblige les hommes et les femmes à montrer leur corps. Mais pour Valdenice, la responsabilité de cet idéal corporel incombe également à l’image que les médias donnent de la femme, notamment à travers les télénovelas et le monde de la mode.

Elaine Rodrigues souligne par ailleurs que le corps est un enjeu économique non négligable puisqu’il favorise la vente de médicaments et permet le succès de la chirurgie esthétique dont les opérations sont plutôt onéreuses, bien que celles-ci puissent entraîner des dangers terribles pour la santé des personnes (seins siliconés, enlèvement d’une côte, liposuccion, …). Juliana mencionou a indústria de cosméticos que também obtém um grande retorno financeiro a partir dessa obsessão pela beleza.

En utilisant l’œuvre du philosophe français Michel Foucault, on peut en effet se demander si le culte du corps dans nos sociétés occidentales ne correspondrait pas en réalité à une volonté de rentabiliser les forces individuelles par un dressage des corps. Un corps en bonne santé est en effet beaucoup plus productif et permet de rentabiliser la machine capitaliste qui réduit l’individu à sa seule fonction économique.

Guillaume et Willou on souligné le fait que le corps est avant tout une construction sociale et culturelle. Dans Anthropologie du corps et modernité, David Le Breton montre en effet que chaque société et chaque époque tend à un idéal du corps parfait. Dans nos sociétés occidentales, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le corps a tendance à être nié (fécondation in vitro, utilisation massive des voitures et des escalators, …) et par conséquent le culte du corps qui s’exprime de nos jours vise à combler ce déni corporel par un réinvestissement sur son propre corps (pratique d’une activité sportive, importance de la beauté, … etc). Nos sociétés occidentales sont en effet les héritières des traditions de pensée dualistes du judéo-christianisme et du cartésianisme qui séparent rigoureusement le corps de l'humanité (l’essence de l’Homme serait en effet davantage à rechercher dans l’âme que dans son corps). Ainsi le corps est perçu comme un objet que l'on peut manipuler et modifier à souhait.

Willou souligne qu’en raison de notre condition essentiellement corporelle, nous devons nous conformer à l’idéal corporel de notre société pour ne pas être rejeté. Cette idée est également exprimée par Valdenice qui souligne l’importance de l’apparence corporelle pour trouver un travail et une place avantageuse dans la société.

Les canons de beauté ne sont pourtant pas universaux. Vers la Renaissance, les femmes devaient forcément être « rondes » et plutôt « grasses » pour être considérées comme belles. De plus, actuellement dans certaines sociétés amérindiennes, un homme ou une femme maigres sont considérés comme particulièrement laids : l’embonpoint est fortement valorisé.

Valérie imaginava que o Brasil não era atingido por essa preocupação excessiva com a beleza física, o que, segundo Juliana, é uma impressão falsa pois no Brasil a preocupação também existe, apresentando inclusive casos de morte por anorexia.

De manière générale, tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut faire attention à sa santé, c’est à dire essentiellement de ne pas manger de manière déséquilibrée et d’éviter la prise de médicaments dangereux. Mais cette démarche, comme le souligne entre autre Valdenice, doit être davantage réalisée dans une optique d’acceptation de soi: il ne s’agit pas de faire attention à soi pour se conformer à la société car un individu qui se fit uniquement à l’image extérieur que l’on a de lui ne pourra jamais se sentir bien dans sa peau.