La violence déployée par la police
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La violence policière est l'abus de violence dont peuvent faire preuve les forces de police en relation directe ou indirecte avec leur activité légitime.

Cependant Amnesty International dénonce depuis de nombreuses années un niveau inacceptable de violences policières sur le sol français, que ce soit dans les commissariats ou sur le terrain : interrogatoires musclés, mauvais traitements en garde à vue, sévices corporels voire sexuels, humiliations systématiques employées comme un moyen pénal accessoire (la pratique se nomme «attendrir la viande»).Je peux te donner des exemples depuis 1961jusqu'à aujourd'hui. • massacre des Algériens à Paris, 1961, entre 32 et plus de 300 morts. • « ratonnade » de la Goutte d'Or, Paris, 1961, 127 blessés graves • Manifestation pacifiste de Charonne en 1962, 9 morts communistes. • Paris, 6 décembre 1986 Malik Oussekine (22 ans) est battu par des voltigeurs motocyclistes de la police et décède des suites de ses blessures. • Nice, 25 mai 1997 (compte-rendu) — violence physique • Affaire Selmouni contre France • Montpellier, 28 avril 2004 : Affaire Petit et Maulpoix — violence physique sur une personne sans domicile fixe; violence morale sur les éponymes, témoins. • Mont-Saint-Aignan, 3 avril 2007 : Interpellation violente de deux hommes par la police près de Rouen, scène filmée par un occupant d'un immeuble voisin.

- Un exemple détaillé de la violence policière

Voici un exemple extrait d'un article de la rubrique justice - police ,date de publication : mercredi 26 juillet 2006 :

La Commission nationale de déontologie de la sécurité a rendu, le 10 juillet, un avis très critique sur la façon dont les policiers ont interrogé, en octobre 2005, le jeune Muhittin Altun, seul rescapé de l’électrocution qui a tué deux adolescents réfugiés dans un transformateur EDF de Clichy-sous-Bois à l’issue d’une course-poursuite avec des policiers. La mort des deux camarades de Muhittin Altun avaéclenché les émeutes de novembre dernier dans les banlieues françaises.

Les avocats de Muhittin Altun, le mineur ayant survécu à l’électrocution de Clichy-sous-Bois, en octobre 2005, ont porté plainte « pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui et faux en écriture publique », après les critiques de la Commission nationale de déontologie de la sécurité, saisie par le député PS Claude Evin. La course poursuite avec la police avait coûté la vie à deux autres adolescents, le 28 octobre 2005. [Nouvel Obs, le 27 juillet 2006]

Voilà un affaire de Clichy-sous-Bois : mise en cause des policiers

- Les déportations obligatoires mènent à la mort et aux dommages

Decembre 2006 : La violence qui provient des politiques obligatoires de déportation a été dans les nouvelles en l'Autriche, l'Allemagne et France où, un policier a été condamné de l'homicide involontaire du demandeur d'asile éthiopien Mariame Getu Hagos en 2003.

Une des onze décès couvertes dans La machine de déportation était celle de : Mariame Getu Hagos qui est mort en 2003, suivant une déportation obligatoire dans l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle en France. Plus de deux ans après, les dirigeants de la police des frontières impliqués dans la déportation ont été finalement amenés à la cour.

Mariame Getu Hagos, 24, mort le 17 janvier 2002 après avoir été pris en considération la défectuosité un avion attendant le départ à Johannesburg à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Mariame, qui était éthiopien (les rapports initiaux ont suggéré qu'il ait été somalien), était arrivé en France d'Afrique du Sud cinq jours précédemment et s'était tenu dans la zone d’attente de l'aéroport tandis qu'une réclamation d'asile était considérée, et avait rejeté. Il avait refusé de monter à bord de l'avion, dire qu'il était Illinois. Mais le docteur qui l'a examiné a deux fois réclamé qu'il simulait la maladie. Il est mort sur la deuxième tentative de déportation tandis qu'étant retenu. Devant le tribunal, elle a émergé que les dirigeants avaient employé « la technique se pliante » (maintenant interdite) par lequel Mariame, dans des menottes, ait été plié au-dessus de son siège avec ses mains derrière le sien dos et tenu en cette position pendant vingt minutes. Les médecins experts au d'essai ont dit qu'étant placé dans cette position a mené à sa mort à partir de l'étouffement. Mariame n'est pas mort immédiatement, mais a été rentré un coma à l'hôpital, où il plus tard est mort. Un porte-parole de ministre de l'Intérieur a reconnu alors que « les techniques de immobilisation utilisées par l'escorte policière ont pu avoir contribué à l'asphyxie et à la mort de cet homme ».

Pendant l'épreuve, la poursuite a reconnu que les « lacunes dans la formation » avaient contribué à la mort éthiopienne. Il n'y avait eu aucune règle écrite pour des déportations. Un des dirigeants qui ont reconnu qu'il avait conduit environ trente a escorté des déplacements avant la mort de Mariame, a dit qu'il s'est juste conformé aux ordres. « Nous n'avons eu aucune formation du tout. Le « pliage » technique était ce qui a été employé quand quelqu'un a résisté. »

Le point de droit contre les trois dirigeants de la police des frontières impliqués a été lancé par le Procureur Général de Bobigny (Seine Saint-Denis). Chacun des trois a été chargé de l'homicide involontaire, mais seulement un policier a été condamné. Réprimandé pour que la négligence et un manque administrent le soin approprié, le Dallier d'Axel a reçu une peine de prison suspendue par mois. Chacun des trois policiers a été au commencement suspendu, mais tous plus tard ont été rétablis. Comme dans le cas de Bakary J, les dirigeants ont été dépeints comme victimes d'une bureaucratie de déportation qui ne leur a pas fournie le genre d'appui et de formation qu'elles ont eu besoin. Aucun policier en Europe n'a été jamais emprisonné pour la mort d'une personne pendant le procédé de déportation.

  • *violencia-envolvendo-policiais :**

A violência policial é o abuso da violência exercida pelas forças policiais em relação direta ou indireta com a atividade legítima. As formas mais visíveis de violência são: violência física (golpes, feridas e assassinato) ou moral (assédio verbal, assédio sexual, racismo, etc). Os comportamentos violentos ilegítimos são facilitados pelo estatuto e pelos equipamentos privilegiados (porte de armas, acesso a informações privadas, a dispositivos de escuta telefônica, etc), além do que, os órgãos policiais são considerados como os defensores da sociedade contra os marginais. No Brasil a violência policial tornou-se algo mais ou menos comuns. Quem não se lembra do “Massacre do Carandiru” que virou até tema de um filme? Ou mesmo do “Massacre de Eldorado dos Carajás” envolvendo o Movimento dos Sem-Terra? Na França a violência envolvendo policiais ocorre de uma maneira mais sutil que no Brasil. Um caso que ocorreu em 27 de outubro de 2005, em Clichy sous Bois, provocou motins em vários desses banlieus. Três adolescentes perseguidos pela polícia se refugiaram dentro de um transformador elétrico. Dois deles morreram eletrocutados. O sobrevivente teve várias queimaduras graves e passou por muitas cirurgias. A polícia alegou que os adolescentes entenderam errado e que eles não eram o alvo da perseguição. Um deles era árabe e o outro era negro. Após esse “incidente” houve motins nas periferias francesas. O que mais chama a atenção nesse caso é o racismo francês em relação aos árabes. Muitos deles moram na periferia formando verdadeiros guetos, os famosos “banlieus”. Outro fato recente ocorreu em 3 de abril de 2007, em Mont-Saint-Aignan, foi gravado por um homem, vizinho ao lugar do incidente ocorrido. Dois adolescentes que estavam em um carro brigaram com 3 outros homens das proximidades. A vizinhança pediu para que uma patrulha de polícia viesse acabar com a briga. Um dos policiais começou a espancar um dos homens, enquanto seus colegas policiais observavam sem intervir. Nesse caso, a polícia alegou que um dos homens estava alcoolizado então tiveram que usar a força bruta. A polícia precisa ser ética para poder exercer a justiça. A função do governo é ajudar as pessoas que são excluídas da sociedade a serem reintegradas.