A Literatura Brasileira et la Littérature Française au XXème siècle

João Guimarães Rosa

João Guimarães Rosa est un des plus célèbres écrivains brésiliens au XXème siècle. Il est né à Cordisburgo, un petit village à la campagne de l’état de Minas Gerais, le 27 juin 1908. Quand il avait 7 ans, il a commencé à étudier le français tout seul. Ensuite, il a été aidé par un prêtre à apprendre l’hollandais. Pendant le lycée il a appris l’allemand. Guimarães Rosa était un vrai polyglotte. À la fin de sa vie, il a déclaré : « je parle portugais, français, allemand, anglais, espagnol, italien, espéranto et un peu de russe » « je peux aussi lire en hollandais, latin, grecque et suédois ».

Guimarães Rosa iniciou sua carreira na faculdade de medicina com apenas 16 anos. Quatro anos depois começou a escrever seus primeiros contos, todos premiados na cena literária de Minas Gerais. Formado, agiu como médico durante a Revolução de 1932. Ao passar no concurso do Itamaraty, serviu nas embaixadas brasileiras da Europa e América Latina.

Pendant ses activités comme ambassadeur, Guimarães Rosa a aidé les juifs à échapper de l’Allemagne nazi, en offrant le Brésil comme accueil. Quand il est rentré, son candidature à l’Académie Brésilienne de Lettres a été mise. L’acteur a été élu par unanimité. En retardant son discours d’acceptation pour quatre ans, il a finalement officié l’emploi. Trois jours après, Guimarães Rosa est mort à Rio de Janeiro d’une crise cardiaque.

Quelques frases connues : « Le monde est magique. Les personnes ne meurent pas. Elles deviennent enchantés » « On mort pour prouver qu’on a vécu » « La peur est l'extrême ignorance dans un moment très aiguë ».

Son roman plus connu est « Grande Sertão, Veredas », une vraie épopée. Les idées de l’auteur sur la fonction de la littérature et, par conséquence, sur la langue et la langage, sont là.

João Guimarães Rosa est mélodique, sonore et kinestésique. Il pense que la langue et la langage sont une seule chose et qu’on ne peut transformer le monde qu’en rénouvelant la langue. Il trouve désautomatiser le langage pour qu’on le découvre de nouveau. C’est l’idée qu’on fait plus attention sur ce qui incite à l’étrangeté. Cette innovation est faite des tournures des parlers populaires et régionalistes. L’auteur crée néologismes, il fait des constructions elliptiques où quelque chose manque, ce qui oblige le lecteur à recréer. Son travail sur la langue est un engagement dans les choses du cœur, disait-il.

Exemplos de suas inovações da linguagem:

“Nós ouvimos o chachaco das alpercatas”. “Mas foi o que eu não disse” “Coração – isto é, estes pormenores todos”. “O amor é assim, o rato que sai do buraquinho, é um ratazão, tigre leão”.

Les trois éléments qui structurent son œuvre sont la terre, l’homme et la lutte pour la vie, qui s’entrelacent et qui transforment l’homme, dit jagunço, de cette région du Brésil profonde. Au lieu de la crudité et violence qu’on lui attribue, on découvre la sensibilité et la complexité de sa personnalité.

João Guimarães Rosa

Marcel Pagnol

Marcel Pagnol écrivain, dramaturge et cinéaste français, né 1985 en dans les Bouches-du-Rhône, est mort en 1974 à Paris membre de l’Académie Française. Marcel Pagnol reste surtout connu aujourd'hui pour ses adaptations cinématographiques et pour sa série célèbre des Souvenirs d'enfances. Souvenirs d'enfance qu’il nous transmet avec notamment ses deux livres autobiographiques les plus populaires que sont « La Gloire de mon père » et « Le Château de ma mère ».

Son œuvre est caractérisé par sa thématique régionaliste qui nous laisse une image de la Provence si forte, si marqué qu’elle en est presque caricaturale. Il joue avec les clichés, fait des hyperboles de situations tels qu’aujourd’hui encore on utilise le mot “pagnolade” pour désigner ce qui touche au Sud de la France (comme une partie de pétanque sous le soleil, un verre de pastis à la main en parlant avec l’accent du Sud).

D’un point de vue stylistique, la plume de Marcel Pagnol même si elle ne recrée pas la langue française, n’est pas sans contenir un certain charme. Son vocabulaire se fait simple, mais est loin d’être simpliste car très riche. Son discours d’une grande finesse mélange deux genres, comme si se succédait à la rédaction un Marcel Pagnol âgé d’une dizaine d’années et cette même personne à l’âge adulte.

Enfim, podemos qualificar seu gênero literário de realismo poético, pois sua obra acontece sempre num quadro onde a natureza é sempre presente e onde ele deixa uma grande parte ao assunto do primeiro amor. Notamos também que o estilo de Pagnol tem um alcance filosófico. Assim as últimas frases do livro « Le château de ma mère » são:

« Le temps passe, et il fait tourner la roue de la vie comme l’eau celle des moulins. Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d’inoubliables chagrins. Il n’est pas nécessaire de le dire aux enfants. »

Marcel Pagnol