Intercompréhension et informatique

jpc 04/10/2015 11:40
Histoire d'une symbiose

Article fondé sur cette présentation, faite à Iaşi le 13 juin 2015.

Résumé

Intercompréhension et informatique : histoire d’une symbiose

Apprendre les langues et apprendre l’informatique présentent une certaine similitude, et depuis quelques années les deux apprentissages se font parfois simultanément. Les classes qui n’utilisent pas au moins un peu ce que l’informatique a produit se font rares, même si celles qui le font sont généralement loin d’en tirer le meilleur parti, et les personnes qui se consacrent à l’informatique, si elles sont un peu curieuses et ouvertes, vont immanquablement être amenées à lire et à écouter des documents dans d’autres langues que la leur et ainsi à développer des compétences en langues tout en poursuivant d’autres buts. La recherche en intercompréhension, dès l’année 2000 sous forme de CD-Roms, puis dès 2003 sous forme de plates-formes destinées à l’apprentissage simultané de la compréhension des langues romanes, a été associée à l’informatique dont les possibilités ont été exploitées pour l’apprentissage des langues, ce qui a conduit les apprentis en langues, les chercheurs et les enseignants à développer eux-mêmes leurs compétences en informatique. Nous arrivons, 15 ans après les débuts de cette attirance réciproque entre l’intercompréhension et l’informatique, à un portail pour les formations à l’intercompréhension en ligne et en réseaux de groupes, Miriadi, qui témoigne de cette relation symbiotique.

Mots-clés

intercompréhension, informatique, Internet, pédagogie, didactique, langues, pharmakon, individuation, biotope, symbiose, allostérie.

Introduction

Aussi longtemps que nous n'aurons pas atteint un succès relatif dans nos tentatives de généralisation de l'intercompréhension en tant que pratique courante du dialogue plurilingue, et que cette pratique ne fera pas partie des modèles à la disposition des personnes qui enseignent ou qui apprennent les langues, il nous faudra continuer à chercher des façons de la présenter, de l'expliquer, de convaincre, persuadés que nous sommes que cette cause est de nature à faire évoluer très favorablement l'apprentissage des langues dans le monde, et donc le monde lui-même. Pour ce nouveau plaidoyer en faveur de l'intercompréhension que constitue ce texte, j'ai choisi des métaphores biologiques : la symbiose, le biotope et l'allostérie. Je ferai aussi un passage par la philosophie avec les concepts de pharmakon et d'individuation1). Ces idées me semblent propres à démontrer l'interpénétration entre l'intercompréhension et l'informatique, ces deux domaines apparemment si différents et qui se rencontrent intimement dans le projet Miriadi. Par cette démonstration, je souhaite qu'apparaisse un enjeu du projet Miriadi, qui n'est pas seulement de produire un portail Web, mais d'apporter une solution au problème de l'apprentissage des langues, mais une solution qui tient compte du monde d'aujourd'hui, aussi bien que des méthodologies de toute l'histoire de l'apprentissage des langues dans des institutions. La symbiose (qui signifie “vivre avec”, en grec ancien) est une association mutualiste, intime et durable, entre deux organismes vivants d'espèces différentes et donc pour leur bénéfice mutuel. Les deux organismes considérés sont ici métaphoriquement le langage humain et l'informatique. Un organisme peut aussi être vu comme un biotope, c'est-à-dire un milieu de vie, et à ce titre, nous vivons aussi bien dans le langage humain que dans l'informatique, comme des grenouilles dans une mare. L'allostérie, elle, est une faculté biochimique plus complexe que la symbiose et le biotope2). C'est André Giordan qui en a fait une métaphore (formulée en 1988), partant de la structure et du fonctionnement de certaines protéines dites “allostériques”. Ces molécules enzymatiques, fondamentales pour la vie, changent de forme, et de fonction, suivant les conditions de l'environnement dans lequel elles se trouvent. André Giordan les comparent ainsi aux conceptions qui conditionnent nos apprentissages, les bloquent ou les libèrent, selon l'environnement didactique. Or, dans le mariage de l'intercompréhension avec le Web pour l'apprentissage des langues, il se passe quelque chose qui rappelle fortement l'allostérie, et nous aide à comprendre aussi bien l'efficacité de ces apprentissages qu'à trouver des moyens d'encore les améliorer.

Langues et informatique

On peut dire qu'on apprend les langues et l'informatique un peu de la même manière, pour peu qu'on réussisse à les apprendre, ou plutôt à en apprendre. Ces domaines font partie de ceux dont on peut dire de toute évidence, par l'observation et l'expérience personnelle de chacun, qu'il faut faire ce qu'on veut apprendre si on veut apprendre à le faire, d'autant plus “qu'apprendre, c'est toujours faire quelque chose qu'on ne sait pas faire pour apprendre à le faire.”3). Il en va de même de la natation, de la pratique d'un instrument de musique, de la lecture même, mais aussi d'une foule de domaines où on doit apprendre en agissant, en faisant des gestes techniques. Pour apprendre, on se lance et on se corrige au fur et à mesure, on est perdu au départ, on procède par tâtonnements, et on fait toujours des erreurs, à n'importe quel stade de notre apprentissage. Si on doit reconnaître à la théorie une certaine utilité dans l'apprentissage des langues ou de l'informatique, on peut affirmer qu'il n'y aura pas d'apprentissage sans pratique, ni des unes, ni de l'autre, et que la seule théorie ne mène qu'à l'apprentissage de la théorie. Tous les hommes sont des utilisateurs du langage humain et nous savons qu'il y a aujourd'hui plus de la moitié de l'humanité qui utilise directement et quotidiennement l'informatique d'une façon ou d'une autre, et qu'à terme plus ou moins lointain, toute l'humanité le fera. Parmi ces utilisateurs, certains sont plus experts que d'autres et les continuums vont de l'usager rudimentaire à l'expert infaillible dans un domaine comme dans l'autre, comme c'est le cas dans tous les domaines. La similitude existe ici dans l'usage incontournable de codes qui ont tous des rapports entre eux et se présentent comme deux archisystèmes extrêmement complexes hiérarchisant des systèmes eux-même complexes. Et ces codes se rejoignent dans leur similitude : le code informatique est un texte, lisible, interprétable, écrit dans un langage informatique de même que tout message humain est exprimé dans une langue. C'est semble-t-il le langage humain qui a servi de modèle au langages informatiques, et sans le premier, le second n'existerait probablement pas. La similitude peut aussi être recherchée dans le contexte culturel dont aucune langue ne peut se passer, parce que l'informatique est aussi d'un point de vue culturel un autre archisystème que personne en particulier n'a conçu, mais qui montre des aspects politiques, historiques, commerciaux, humanistes, criminels, tout ce qu'il faut pour faire un bon bouillon de culture4). La moitié de l'humanité vit donc simultanément en permanence dans ces deux biotopes qui se superposent ou se mélangent, et c'est pourquoi il est juste de parler de biotope dans un cas comme dans l'autre. Pourrions-nous vivre sans ces deux milieux de vie ? Sans l'informatique sans doute, oui, puisque l'humanité a fort bien vécu sans l'informatique jusqu'à la moitié du 20e siècle, mais aujourd'hui c'est un fait que nous voyons comme irréversible cette adaptation de l'homme à ce nouveau biotope qu'est l'informatique, et qui irrigue ou contamine toutes les activités de l'homme. Mark Prensky voit à ce sujet la symbiose dont je parle sous un autre angle, mais tout aussi incontournable : “Il faut cesser de lutter contre la symbiose entre l'homme et la machine. Les outils sont une extension du cerveau. L'ordinateur réalise certaines activités mieux que nous.” 5) On peut continuer la comparaison entre les langues et l'informatique, ne serait-ce que par jeu. Il me revient la fable d'Esope démontrant que la langue pouvait être la meilleure ou la pire des choses. Il en est de même de l’informatique, comme de tout ce qui prend de l'importance dans nos vies, et c'est le moment de faire de rappeler de chez un autre Grec, Platon, le concept de pharmakon cher à Bernard Stiegler. Langues et informatique sont deux pharmakons, c'est-à-dire un remède, un poison ou encore un bouc-émissaire, un exutoire, et c'est bien le cas de la merveilleuse informatique dont j'entends ici ou là qu'elle empoisonne nos vies et que certains perde la leur à cause d'elle. C'est le concept de pharmakon qui nous aide à accepter aussi bien le technolâtre que le technophobe. La démarche pédagogique est un autre aspect de la comparaison. Nos deux biotopes sont présents aujourd'hui dans les systèmes éducatifs, et on sait qu'on apprend à nager dedans avec de gros problèmes pédagogiques, et une efficacité très relative, qui est une des principales justifications de l'existence de Miriadi. C'est donc là que la recherche peut apporter progrès et mieux-être par des propositions nouvelles. L'intercompréhension telle que nous la proposons est une approche à vocation efficace, nouvelle, et encore plus proche de l'informatique que la seule question des langues. Puisqu'on ne peut pas apprendre ni les langues, ni l'informatique comme une discipline, apprenons-les en les pratiquant dès le début de l’apprentissage. C'est le même problème pour l’éducation physique, artistique, musicale,… Le service que nous a rendu l'informatique dans cette symbiose, c'est qu'on peut penser que c'est le monde de l'informatique qui nous a appris à considérer les langues du monde dans leur ensemble et à commencer à envisager un apprentissage qui ne serait plus national mais planétaire.

Intercompréhension et informatique

Dès mes premières interventions publiques sur l'intercompréhension, en 2002, je tenais à glisser, dans la conclusion, la valeur de cette pratique et de son apprentissage, en termes d'humanisme et d'éthique, qui réside dans cet acte transformateur qui est l'acte de comprendre. Je donne maintenant la parole à Edgar Morin qui a su dire plus que la valeur, la gravité dont se charge la compréhension et son installation dans la mission de l'éducation : “(…) le développement de la compréhension nécessite une réforme des mentalités. Telle doit être l’œuvre pour l’éducation du futur. La compréhension mutuelle entre humains, aussi bien proches qu’étrangers, est désormais vitale pour que les relations humaines sortent de leur état barbare d’incompréhension.” Pour l'informatique, je pense à Pierre Lévy qui, dans son livre La Cyberdémocratie, en 1990, ne voyait que le côté remède du pharmakon qu'est l'informatique. Il ne m'est pas interdit d'ajouter Michel Serres à cette liste prestigieuse, qui a consacré un livre à l'hominiscence, cette avènement de l'homme. L'intercompréhension, qui plus est alliée à l'informatique, pour nous qui sommes chargés d'une mission éducative, peut être vue davantage comme un vecteur de transformation individuelle que comme un moyen d'apprendre les langues, ce qu'elle reste tout de même. La dimension du monde a changé avec l'informatique et elle a donné aux langues la même dimension, ce qui, pour nos pays la plupart unilingues, est un choc que les systèmes éducatifs ont du mal à répercuter. Ces langues, si on ne se limite pas à une ou deux et si on oriente l'apprentissage vers l'autre en voulant le comprendre rende logique une généralisation des pratiques d'intercompréhension si on veut que l'école assume qu'elle est le lieu de l'apprentissage de l'altérité. Philippe Blanchet le disait récemment : “Pratiquer et être formé à l’intercompréhension, ce n’est pas seulement utiliser des outils, des techniques. C’est aussi toute une façon de penser les relations à l’altérité. ” 6). Et c'est bien l'intercompréhension associée à l'informatique qui va aider à construire une éthique de la rencontre interculturelle sur le Web, qui nous semble nécessaire dans cette perspective nouvelle de l'altérité.

Notre cheminement

L'intercompréhension est entrée dans l'informatique tout à fait progressivement et, si elle est née dans la pédagogie et la didactique des langues plus ou moins en même temps qu'elle, elle l'a d'abord ignorée. Cependant, on doit tout de même rendre à César ce qui appartient à César et attribuer la paternité de la quasi totalité des idées sur lesquelles se fonde l'intercompréhension à quatre précurseurs aujourd'hui disparus. Je veux parler d'Eric Hawkins, de Louise Dabène, de Claire Blanche-Benveniste, et de Jørgen Schmitt-Jensen. Eric Hawkins (19xx-2007) est le père de l’éveil aux langues, autre approche du plurilinguisme avec laquelle l'intercompréhension a beaucoup d'affinités. Jørgen Schmitt-Jensen (19xx-2002) a coordonné le projet Intercommunication romane, fort de l'exemple des langues scandinaves. Claire Blanche-Benveniste (19xx-2010) était à 'origine de la méthode EuRom4 qui a produit un livre accompagné d'un CD-Rom, première entrée de l'intercompréhension dans l'informatique et Louise Dabène a été la coordinatrice du projet Galatea qui a mis à la disposition du public et des institutions, en 2000, 7 CD-Rom constituant une méthode d'apprentissage de la lecture des langues romanes 7).

Au seuil du 21e siècle, le tournant était pris et l'intercompréhension allait faire son expérience du monde de l'Internet. Les projets européens allaient alors se succéder, d'abord Galanet (fin en 2004), puis Galapro (fin en 2010), Redinter8) (fin en 2011), et aujourd'hui Miriadi (fin en 2015). Une association existe aujourd’hui, l'APICAD, qui prend en charge les trois plates-formes ainsi créées : Galanet, Galapro et Miriadi.

L'évolution du couple support-message 9) se fait parallèlement. Dans la vie normale, déjà, pour certaines communications, plus personne n'écrit sur du papier. Une partie de la scriptomasse 10) ne sera jamais imprimée.

Le monde a changé rapidement pendant ce début de siècle, et même pendant les trois années du projet Miriadi, confirmant par exemple notre intuition qu'il fallait s'éloigner des sites qui captent des informations sur nos vies. On est aujourd'hui dans une nouvelle période qu'on peut appeler “l'après Snowden”, et seulement depuis 201311) L'évolution pourrait aller jusqu'à l'interdiction des profils sur nos plates-formes par exemple dans les prochaines années.
Jusqu'à Miriadi, après de nombreuses expérinces pédagogiques, le schéma général de nos formations en ligne a glissé progressivement vers le polymorphisme des environnements didactiques, et li me semble que nous avons appliqué sans le savoir le modèle allostérique de l'apprendre d'André Giordan, dont le principe essentiel est de débloquer l'acte d'apprendre en changeant les conceptions profondes des personnes en formation. Toujours est-il qu'il se passe quelque chose dans la tête des participants à nos formations, quelque chose qui ne s'était jamais passé dans les cours traditionnels de langues.

Technologies relationnelles

Ce que nous utilisons de l'informatique aujourd'hui, particulièrement dans nos formations en ligne, c'est surtout ce que nous pouvons appeler les technologies relationnelles. C'est elles précisément, ces “TR”, qui sont bien davantage que des “TIC”, et qui permettent de créer des environnements didactiques pouvant faire remettre en questions les conceptions des personnes en formation. Il y a là une nouvelle grammatisation, pour employer le terme de Sylvain Auroux12), grammatisation avec laquelle on peut imaginer des environnements inédits, et des modes d'apprentissage inédits, et je pense notamment à l'écriture contributive. Nous ne cherchons plus, en tant que pédagogues, une simple individuation, mais une co-individuation. C'est donc dans une dimension psycho-sociale que la personne en formation va apprendre dans nos environnements didactique. Nous pouvons même aller jusqu’à dire, avec Bernard Stiegler, que nous proposons une transindividuatiopn, par cette dynamique psycho-socio-technique où le “je” transforme le “nous” et le “nous” transforme le “je”.

“Le concept de grammatisation définit et décrit des époques et des techniques qui apparaissent mais ne disparaissent jamais : en aucun cas l’informatique ne fait disparaître la lecture et l’écriture. C’est au contraire une archi-lecture qui change les conditions de la lecture et de l’écriture.”, lit-on sur le site d'Ars Industrialis.13) On y lit encore : “Bien que les services de réseaux sociaux (Facebook, Twitter,..) soient la manifestation la plus visible de ces technologies, ils n'en sont qu'une partie qui s'inscrit plus globalement dans le milieu technologique que constitue l'Internet et le Web, un milieu technologique associé qui permet le développement de logiques bottom-up et contributives.”14) Et c'est dans ces logiques que nous installons la grande nouveauté que nous utilisons dans nos formations Miriadi.

L'apprentissage en intercompréhension et en ligne répond à l'individualisme de l'école par l'individuation et la co-individuation. C'est la reconnaissance de l'individu comme singulier, non substituable. En plongeant les publics qui se confient à nous dans ces formes d'apprentissage, nous les aidons à réinvestir la notion d'individuation quand le système éducatif classique s'obstine massivement à se fonder sur l'individualisme.

Notre monde a tout ce qu'il fait pour commencer à penser un transindividuation à l'échelle planétaire, qui bien sûr ne se produit pas en raison d'obstacles tels que l’individualisme que nous venons de pointer, mais aussi finalement un manque de techniques et sans doute un manque de contenus que les individus aient la volonté de transmettre. Si le multiculturalisme peut être également considéré comme un obstacle, il est au contraire pour nous un levier : on apprend jamais autant que de personnes et à des personnes qui nous sont différentes.

Le monde qui vient

Notre monde est très loin d'être figé et au contraire ses évolutions s'accélèrent, laissant la plupart des décideurs des systèmes éducatifs dans une attitude attentiste et circonspecte, mais si l'éducation fonctionne encore globalement sur les principes du monde d'hier, le monde qui vient, s'il est encore incertain, se laisse deviner dans des tendances dont il faudra tôt ou tard tenir compte.

Il y a ce premier élément manifeste, le coût très faible de certaines solutions proposées aujourd’hui, comme les MOOC, mais nous pouvons présenter aussi nos formations Miriadi avec la perspective d'un coût très faible en encadrement comme en matériel et en locaux, aussi bien qu'en énergie, et comme elles sont efficaces, avec une “rentabilité” maximum en termes d'apprentissage, comme tout ce que touche l'informatique.15)

Ajoutons qu'un décloisonnement des disciplines, depuis longtemps souhaité, par Edgar Morin et par d'autres, se laisse enfin entrevoir. Nous entrons dans le pluriapprentissage, et proposons l'apprentissage simultané de la relation, des technologies de la relation, de l'altérité, en même temps que des langues et d'un contenu traditionnellement disciplinaire . C'est l'exemple du projet “I3” : “Intercompréhension, Interdisciplinarité et interaction”, qui se concrétise par une formation expérimentale à l’Université Lyon 2 dès cette année 2015.

Une vision planétaire de l'éducation se fait jour petit à petit, à partir du moment où des projets pédagogiques de plus en plus nombreux sont mis en œuvre par dessus les frontières. Témoin les dispositifs eTwinning16), Unicollaboration17), et nous-mêmes avec le portail Miriadi18), entre autres initiatives remportant globalement un succès croissant.

Nous sommes ainsi, pensons-nous, prêts à entre dans le monde qui vient.

Références

Livres, articles, et sites

2)
Biotope, symbiose et allostérie sont des notions empruntées à la biologie. Je ne le fais qu'à titre de métaphore, la précision scientifique est bien sûr discutable.
3)
Philippe Meirieu, 1999
4)
Nous avons tenté d'en faire un schéma :intercomprehension:present:archisysinfo2.png?250
6)
Philippe Blanchet, article du colloque IC2014
7)
Degache, Christian (2002): “Les options didactiques des cédéroms Galatea pour élargir le répertoire romanophone réceptif des francophones”, in G. Kischel (coord.), Eurocom. Mehrsprachiges Europa durch Interkomprehension in Sprachfamilien. Une Europe plurilingue par l'intercompréhension dans les familles de langues, Actes du congrès international en l'Année européenne des langues 2001, Hagen (D), 9-10 novembre 2001, p.269-281, www.galanet.eu/publication/fichiers/dc2002.pdf
8)
Redinter n'a pas produit de plate-forme de formation, mais a fait quelques pas dans la direction du travail en commun en ligne, et a sans doute fait naître l'idée qu'il fallait faire coïncider la recherche et la formation.
9)
Michel Serres, Petite Poucette p.18
10)
Tout l'écrit existant aujourd'hui depuis que l'humanité a inventé l'écriture
11)
Livre : Digital Tailspin - Ten Rules for the Internet After Snowden
15)
Jeremy Rifkin
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