Voyages des mots et des choses

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Intervention de 30 minutes pour la publication ultérieure d'un article pour le colloque Le déplacement réel ou imaginaire dans le monde lusophone, le 14 novembre 2012 à L'Université Lyon 2, Salle des Colloques.

Résumé

Cette communication jette un regard sur une période de l'histoire, communément appelée les grandes navigations, du 16e au 18e siècle, qui a bouleversé les façons de vivre dans à peu près toutes les sociétés du monde, avec la circulation des personnes, des objets, de la faune et de la flore, et aussi de pratiques culturelles et de techniques, et leur adaptation dans des espaces éloignés de leur région d'origine. Des vocables nouveaux se sont introduits dans les langues d'accueil en même temps que les réalités nouvelles, selon un chemin qu'il est parfois possible de reconstituer. Pour donner une représentation juste du phénomène linguistique, des exemples de vocables significatifs ont été choisis parmi ceux qu'a intégré la langue portugaise et qu'elle a parfois transmis à d'autres langues.

Introduction

Toutes les langues du monde sont faites avec des langues qui les ont précédées ou avec lesquelles elles ont un temps cohabité sur le même territoire. Et il se trouve que le portugais non seulement n'échappe pas à cette règle mais a eu dans son histoire une période d’interactions intenses avec un grand nombre de langues dans le monde, et qu'il a servi de moyen de transport pour que des langues qui ne sont pas nécessairement rencontrées partagent aujourd'hui un vocabulaire semblable ou commun. Pendant les voyages des grandes navigations, du 16e au 18e siècle, le monde a énormément changé, sans doute moins qu'il ne le fait maintenant, mais d'une autre manière. On ne vivait plus après cette période comme on vivait avant elle, on ne mangeait plus les mêmes choses, des plantes nouvelles étaient arrivées dans nos jardins, des arbres nouveaux poussaient dans nos parcs, des pratiques culturelles et des connaissances techniques, aussi bien que des objets divers, étaient sortis de leur continent d'origine. A ces nouveautés, il avait fallu donner des noms et c'est le sens du titre de cette communication : tout ce qui avait voyagé dans cette période a été associé à des vocables nouveaux en changeant de territoire, pris au passage dans diverses langues. Nous utilisons encore aujourd'hui les mots alors créés, puisque la plupart de ces choses autrefois nouvelles font encore partie de notre vie.

Un quantité considérable d'éléments entrent donc en circulation dans le monde à cette époque et tentent de s'acclimater sous toutes les latitudes. Il n'est possible ici que de donner des exemples choisis, mais rien d'exhaustif. On ne sait d'ailleurs pas toujours avec une grande certitude l'histoire complète de ces emprunts ou de ces créations de vocabulaire, ni leur parcours complet et leur évolution. Beaucoup sont sujets à polémiques. Parmi les auteurs qui s'y sont intéressés, nous avons retenu Henriette Walter, Emilio Bonvini, Óscar Ribas, Gladstone Chaves de Melo, Luís da Câmara Cascudo, Sérgio Corrêa da Costa,… etc.

Les routes suivies

Dès le 16e siècle, le vaste empire portugais s'étend en Asie, en Afrique, en Amérique, et en Europe. La circulation de produits divers, de plantes, d'animaux, d'êtres humains, et de pratiques, a lieu dans tout l'espace et dans tous les sens. Tout ne converge pas vers l'Europe. On ne se contente pas d'apporter en Europe, ou en Amérique, des épices, ou des plantes inconnues, mais beaucoup de ces éléments font aussi le voyage inverse. Le botaniste portugais Garcia da Orta par exemple acclimatera des plantes européennes dans un jardin botanique à Bombay dès le début du 16e siècle, et le manioc, entre autres exemples, ira du Brésil à l'Afrique à la même époque.

A partir de l'Asie

C'est par là que tout a commencé, parce qu'il existait déjà des relations commerciales par la terre et par la mer entre l'Asie et l'Europe et entre l'Asie et l'Afrique, avant le début des grandes navigations. Ainsi, la banane était déjà présente sur le continent africain, avant que les Portugais ne la transplante au Brésil. Le citronnier et l'oranger sont aussi des plantes originaire d'Asie. Les portugais ont rapporté l'orange de Chine au 16e siècle. Aujourd'hui, dans plusieurs langues, orange se dit “Portugaise”, portocală en roumain, portakal en turc, portokali en grec. Sont venus aussi d'Asie la mangue, la jaque, la cannelle, la canne à sucre, la carambole, le tamarin, le riz, et aussi la noix de coco 1). Le bambou, et le mot malais bambu pour le désigner, a été adopté par les Portugais dès le début du 16e et bambou apparaît dès 1598 dans un dictionnaire français, et bamboo passera aussi à l'anglais 2). On verra aussi comment le mot véranda a pu venir de l'Inde.

Entre le Brésil et l'Afrique

Depuis la fin du 16e siècle, les voyages entre le Brésil et l'Afrique centrale s'intensifient, l'Angola particulièrement, le commerce prend une forme bilatérale, et non triangulaire, sans détour par le Portugal, étant donné la proximité relative de l'Afrique et de l'Amérique du Sud, par rapport à l'Europe, et ce jusqu'à la moitié du 19e avec une période de plus fort trafic au 17e siècle. Même si on ne parle le plus souvent pudiquement que des épices, il faut se rappeler que ce commerce, c'est d'abord celui de la traite, entre les négriers du côté africain et les esclavagistes du côté américain, et que des millions d'esclaves ont pendant cette période franchi l'Atlantique avec leurs langues, leurs cultures et leurs savoirs techniques.

De l'Afrique vers le Brésil

L'igname (inhame), légume peu connu en Europe, a voyagé très tôt vers le Brésil, venant d'Afrique, et c'est par le portugais que son nom est passé dans les autres langues d'Europe (yam en anglais). Son nom viendrait du peul nyami, qui signifie manger. De cette partie de l'Afrique de l'ouest, vient aussi acarajé, du yoruba, où acara désigne aussi un beignet. Mais la plupart des africanismes viennet surtout de l'aire bantu. Gladstone Chaves de Melo, linguiste brésilien, affirmait que les africanismes dans le portugais du brésil se comptaient environ à une centaine de vocables à usage plus ou moins courant, exception faite du vocabulaire ésotérique encore en usage pour la pratique des religions 3).
En voici quelques uns parmi les plus courants : bunda (fesses), caçula (cadet), miçanga (perle de verre), quitanda (lieu de commerce), molambo (chiffon), cochilar (somnoler), moleque (jeune garçon noir ou métis), maxixe (sorte de musique et de danse), samba (sorte de musique et de danse), banzar (surprendre, être pensif), cafuné (caresse dans les cheveux), cacunda (bossu), dendê (palmier à huile), caçamba (récipient), fuba (sorte de farine), maribondo (guêpe), birimbau (arc musical), mocambo (refuge d’esclaves dans la forêt), muxiba (viande maigre), quingombô (gombo, sorte de légume), quitute (nourriture raffinée), senzala (habitations des esclaves), sungar (tirer), xingar (insulter). 4)
Tous le vocables de la liste précédentes proviennent du kimbundu et sont encore en usage de en Angola, parfois sous une forme légèrement différente : fuba (B), fubá (A). De l'umbundu, est venu camundongo, qui désignait en Angola un habitant de Luanda, une personne née dans l’ancienne région du Ndongo, habitant du Nord de l’Angola, de oka, préfixe dépréciatif, mu, dans, et Ndongo, région qui va de Malanje à Luanda. Et si ce mot a le sens de souris ou rat au Brésil, c'est précisément parce qu'il est péjoratif, et donné par les gens du centre à ceux de Luanda. Mais il n'y a pas que ce qui se mange qui voyage, l'ivoire, l'ambre, les coraux bleus de la Côte de Mina, les statuettes, les masques, les ustensiles, ornements fondus en cuivre ou en fer, en plus des techniques de fonderie de l'or et du fer, dominées par divers peuples, tout ça a voyagé aussi vers l'Ouest.

Du Brésil vers l'Afrique

Comme le manioc (mandioca), le cajou (caju), le fruit de la passion (maracujá), l'ananas (ananás), viennent de termes tupi adaptés au portugais, qui ont voyagé avec la plante et ont été empruntés par les autres langues européennes ou africaines, mais pas systématiquement, comme on le voit pour le fruit de la passion. N'oublions pas le maïs (milho), la pomme de terre (batata), le haricot (feijão), la cacahuète (amendoim), la papaye (papaia, mamão), la goyave (araçá, goiaba).
D'autres mots tupi du brésil ont voyagé vers l’Angola, ce qui n'est pas surprenant à partir du moment où les mots tupi entrés dans le portugais du Brésil sont très nombreux, notamment ceux qui se rapportent à la faune et à la flore, pour désigner des réalités inconnues des européens. C’est le cas des vocables suivants : capim (herbe), crueira (noix de coco séchée), gajaja (fruit connu sous le nom de caja au Brésil), pitanga (sorte de fruit), et surucucu (espèce de serpent venimeux). Et le pirão, une préparation à base de farine de manioc pour accompagner la viande ou le poisson, très populaire en Angola, est un mot nhengatu, l'autre “langue générale” du Brésil. Il est aussi connu en Angola sous le nom bantu de funji.

Vers l'Europe

Avant le 16e siècle on ne consommait très peu de sucre en Europe, mais du miel. Le goût généralisé pour le sucre a commencé à cette époque et a engendré toute une économie liée à l'esclavage. Mais c'est aussi seulement à cette époque qu'on s'est mis progressivement à consommer la tomate et la pomme de terre, et le maïs et que, nos climats le permettant, que notre agriculture s'est elle aussi transformé en faisant une place à ces nouvelle espèces. Le 16e siècle est aussi le siècle des boissons coloniales, le thé, le café, le cacao, non sans lien avec le sucre consommé avec ces boissons. Un animal curieux montera aussi sur nos tables pour y être mangé, le dindon. Par son nom français, il viendrait de l'Inde (l'Amérique de l'époque), mais c'est du Pérou qu'il viendrait si on en croit le portugais (peru) et de Turquie selon les Anglais (turkey). Et en parlant d'oiseaux, les oiseaux tropicaux, perroquets perruches, araras, commencent alors à orner nos volières.

Le français comme destination

Le Français doit peu de son vocabulaire au portugais (quand c'est au français que le portugais a le plus emprunté). Sont arrivés en français par le portugais, venant parfois d'autres langues : auto-da-fé, ananas, azulejo, baroque, bossa nova, cachalot, cobaye, coco, fado, favela, jaguar, macumba, mandarin, samba, saudade, sertão, véranda, topinambour, manioc, banane, macaque, typhon, caravelle, pintade, piranha, marmelade 5), topinambour, vigie, zèbre.
Comme on le voit, il n'y a pas foule, les mots portugais dans la langue française ne sont pas nombreux. A quelques exception près,ils y sont entrés à l’époque des grandes navigations (sauf bossa nova, favela). On peut sans doute en trouver d'autres, le but n'était pas d'en faire une liste complète.

Illustrations

Voici maintenant sept de ces vocables examinés plus en détail.

Ananas

La chose est originaire d'Amérique du Sud et tire son nom du tupi nana ou anana. Il a rapidement été introduit, dès le 16e siècle, en Afrique et en Inde, par les Portugais. A cause de sa ressemblance avec une pomme de pin, les Espagnols l'ont appelé piña, qui a donné en anglais le nom de pine-apple6). Le terme abacaxi, aujourd'hui beaucoup plus commun au Brésil qu'ananás, s'est imposé plus récemment.

Banane

La banane a fait le chemin inverse de l'ananas, partant de l'Asie du Sud-Est et colonisant progressivement tous les climats compatibles avec sa culture. Le mot banane lui-même a été embarqué en chemin. Il viendrait du themne ou du sherbro, langues de la Sierra Leone, mais la chose vient bien de l'Inde et était déjà cultivée en Afrique à l'arrivée des Portugais. Elle y était venue par le commerce de la côte Est à partir de l'Egypte. Le botaniste portugais Garcia da Orta l'a appelée figo da Índia jusqu'à ce que le nom de banana apparaissent en Afrique de l'Ouest. Appelée musa en pays arabes, c'est le nom scientifique qui lui a été donné par le botaniste Linné. Après avoir porté divers noms en divers lieux, la banane a été transportée au Brésil où le nom de banana s'est imposé et s'est répandu. Au Brésil, il existait déjà une espèce voisine mais non comestible crue, la pacoba ou pacova.

Cafuné

En général pratiqué par des mains féminines, le cafuné est l'art de faire semblant de chercher des poux dans la tête de quelqu'un pour l'aider à se détendre ou à s'endormir. “Je sais bien que le cafuné réaffirme une présence de l'Angola au Brésil” dit Luis da Câmara Cascudo 7). Le cafuné ou cafunê est bien une réalité culturelle brésilienne, sans doute en désuétude maintenant, de même qu'en Angola. Óscar Ribas en donne la définition suivante : « Petit claquement qu’on produit sur la tête de quelqu’un d’autre, comme si on y tuait un pou, et dont l’effet vise à susciter la somnolence. » 8). Roger Bastide a consacré un article à cette pratique au Brésil sous le titre « La psychologie du cafuné ». Il ne fait nullement allusion à la pratique africaine, comme s'il avait ignoré cette origine, ce qui n’a pas manqué de nous étonner. Or, Óscar Ribas en donne une étymologie convaincante : cafuné se dit en kimbundu kifune, de kufunata, plier, tordre.

Capoeira

Voilà, avec la capoeira, une chose qui est d'origine africaine, même si c'est sous une forme un peu différente, qui a évolué au Brésil, mais à qui certains chercheurs veulent attribuer à toute force une origine tupi à sa désignation. Un homonyme en portugais veut dire “cage à poules”. Une vive polémique existe sur l'étymologie de capoeira depuis la fin du 19e siècle. Il existe encore en Afrique des centaines de techniques de lutte qui rappellent la capoeira. On dit que sur c'est de l'île de Luanda que proviendrait la capoeira, où elle était connue sous le nom bassula, et on connaît aussi le ngolo, en Angola qui présentent des parentés avec la capoeira.

Milonga

Certains mots comme milonga ont débordé l'espace lusophone, et on le retrouve en Argentine où il désigne un rythme musical, ancêtre du tango, et en même temps le mot est présent au Brésil dans un autre sens, celui de parole, discussion, sans lien apparent. Il existe un verbe en kimbundu de même racine, kulonga, qui veut dire “enseigner”, “éduquer”. Le mot milonga existe aussi en kimbundu avec le sens de questions, ou discorde, voisin de celui qu'il a au Brésil. La parenté n'est pas claire mais l'origine bantu, kimbundu, semble évidente parce qu'elle coïncide avec l'arrivée d'esclaves bantu en Argentine.

Samba

Le monde entier connaît la samba comme un rythme musical brésilien et une danse. Le mot est masculin en portugais et provient du kimbundu semba qui signifie nombril, parce que dans la danse angolaise, les danseurs se donnent pour ainsi dire des coups de nombril (umbigada en portugais), une pratique qui pourrait fort bien provenir d'un rituel lié à la fécondité. O. Ribas et Cascudo p. 136 semba (danse, mouvement qui consiste à toucher du ventre son ou sa partenaire, en dansant) On observe entre semba et samba le contraire de ce qui s'est produit entre sanzala et senzala.

Véranda

Le mot véranda est un bon exemple de mot associé à une technique. Lorsque les Portugais arrivent en Inde, dès le début du 16e, ils comencent à y construire leurs maisons, avec sobrados, un étage avec balcons soutenus par de fins piliers de bois, vara en portugais. Les indiens eux-mêmes vont faire le mot varanda avec vara (le pilier de bois) et anda (marcher) et lorsque les Anglais 9) et andar, marcher succéderont aux Portugais, ils adopteront le mot et l'exporteront en Angleterre où il construiront des balcons fermés, à cause du climat, qu'ils appelleront verandah, et c'est ensuite aux anglais que les Portugais réemprunteront le mot varanda, dont les Français ont fait véranda, ce qui explique qu'il n'y ait pas deux r, comme à verre, malgré les apparences.

Zombi

En portugais, le vocable est zumbi, même sous forme d'un nom propre, Zumbi dos Palmares. En Angola on trouve souvent la forme canzumbi. Le mot existe en anglais et en français : un zombie. Zombi en espagnol mais le dictionnaire de la Real Academia le donne comme venant d'Afrique occidentale. Or Emilio Bonvini nous rappelle que nzumbi/jinzumbi est un terme kimbundu avec la définition suivante : personnes mortes relativement jeunes et principalement de mort violente ou accidentelle. C'est le “fantôme de la victime” selon la définition d'Héli Châtelain. Assis Júnior y attache l'idée d'errance de par le monde et d'âme en peine qui tourmente les vivants. Cadornega signale zombi au Portugal en 1687 comme étant un mot provenant d'Angola. En portugais comme dans les autres langues, le sens actuel est un peu différent du sens originel, il subsiste l'idée de la mort, de la nuit et de la divagation.

Conclusion

On aurait encore raconter la belle histoire du matabicho qui ne tue rien d'autre que la faim, et qui d’une province portugaise s'est répandu et généralisé en Angola et au Mozambique, rappelant curieusement une valeur européenne campagnarde et matinale : le tue-ver. Bien d'autres parcours de ce genre ne trouve pas leur place dans une si courte intervention. On aurait pu raconter aussi l'hospitalité de langues de l'intérieur de l'Afrique, qui sans jamais rencontrer un portugais, avait déjà accueilli par le commerce par intermédiaires pratiqué depuis les premiers contacts, une somme de vocabulaire lié au commerce. Au moment de conclure, deux remarques s'imposent sur ce phénomène de circulation de vocabulaire entre les langues et particulièrement dans le monde lusophone. La première est la faible action sur la langue elle-même d'un apport de vocabulaire, qu'elle ne craint pas d’adapter constamment, de varier régionalement, historiquement, et qui lui donne une apparence d'évolution, en contraste avec une solide stabilité et universalité syntaxique, somme toute rassurante. Et dans le même ordre d'idée, et tout aussi rassurant pour ceux qui craignent une uniformisation globalisante des cultures de la planète, ce petit tour de monde semble nous montrer que le local transforme tout ce qui vient d'ailleurs, le fait sien par son génie propre et nous garantit pour longtemps sinon pour toujours une belle diversité.

Bibliographie - Sitographie

  • Alencastro, Luiz Felipe de, “Os africanos e as falas africanas no Brasil”, in Galves, Charlotte, & alii, Org., África-Brasil, Caminhos da língua portuguesa, Editora Unicamp, Campinas, 2009.
  • Assis Júnior, António de, Dicionário kimbundu-português, Luanda, Argente, Santos & Ca, s.d.
  • Bastide, Roger, “Psychologie du cafuné”, in Bastidiana Hors Série n° 1, Saint-Paul de Fourques, Bastidiana, 1996, texte original de 1941.
  • Bonvini, E., “Os vocábulos de origem africana na constituição do português no Brasil”, in José Luiz Fiorin, Margarida Petter, Org., África no Brasil, a formação da língua portuguesa, Editora Contexto, São Paulo, 2008. p. 101
  • Cascudo, Luís da Câmara, Made in Africa, Global Editora, São Paulo, 2001.
  • Cascudo, Luís da Câmara, Dicionário do folclore brasileiro,
  • Chambers, Robert & William, Twentieth Centuyry Dictionary, London, Chambers's, 1980, première édition de 1901.
  • Chavagne, Jean-Pierre, thèse en ligne : La langue portugaise d’Angola - 2005 - Lyon 2
  • Corrêa da Costa, Sérgio , Mots sans frontières, Editions du Rocher, Paris, 1999.
  • Jumelle, Henri, Les cultures coloniales, Légumes et fruits, Librairie J. B. Baillère et Fils, Paris, 1924.
  • Melo, Gladstone Chaves de, A língua do Brasil, Rio de Janeiro, Padrão, 1981.
  • Page, Martin, A primeira aldeia global, como Portugal mudou o mundo, Casa das Letras, Alfragide, 2008.
  • Ribas, Óscar, Dicionário de regionalismos angolanos, Matosinhos, Contemporânea, 1998.
  • Walter, Henriette Le français et le portugais parmi les langues romanes, intervention à Rio de Janeiro le 21 juillet 2009
  • Walter, H., et Walter, G. 1998 (2e éd.), Dictionnaire des mots d’origine étrangère, Paris, Larousse, 1991.
  • Site ethnologue : http://www.ethnologue.org
  • Site Wikipédia : http://www.wikipedia.org
1)
“D'après Márcia Moisés Ribeiro, par exemple, le palmier cocotier serait arrivé au Brésil vers 1553, à bord d'une embarcation provenant du Cap-Vert, mais qui venait d'abord de l'Est asiatique.”, França, p. 8, traduit par nous
2)
Costa, 1999, p. 39
3)
« (…) on peut enlever les nombreux régionalismes, les termes ésotériques (vocabulaire spécial à usage restreint), les archaïsmes, et les termes historiques, comme quilombo par exemple, ce qui fera qu'il n'y a pas plus d’une centaine d'africanismes brésiliens d'usage général. » Chaves, 1981, p.151.
4)
Chavagne, 2005, p.180
5)
Marmelada désigne au Portugal la confiture de coings, alors qu'en français il s'agit de n'importe quel fruit légèrement cuit, et en anglais, marmalade signifie confiture d'oranges
6)
Jumelle, 1924, p. 68
7)
Made in Africa, p. 68
8)
Ribas, 1998, p. 39, c’est nous qui traduisons
9)
Le Chambers's dit : “du hindi varanda, du persan Baramadah (arriver en haut) ou bien vieux portugais vara (pilier de bois fin).
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