Die Wacht am Rhein

“Die Wacht am Rhein” fut écrit en 1840 après la « crise du Rhin » pendant le second ministère Thiers, en langue allemande, par Max Schneckenburger, et mis en musique en 1854 par Karl Wilhelm. Il fut chanté pendant le Reich, jusqu'en 1922, date où le Deutschlandlied fut choisi comme hymne officiel.

Paroles en allemand: Il ne s'agit pas d'une traduction littérale de la version d'origine, les couplets ne sont d'ailleurs ni dans le même ordre ni dans le même nombre.

1. Es braust ein Ruf wie Donnerhall, wie Schwertgeklirr und Wogenprall: Zum Rhein, zum Rhein, zum deutschen Rhein! Wer will des Stromes Hüter sein? Refrain

Lieb Vaterland magst ruhig sein, lieb Vaterland magst ruhig sein: Fest steht und treu die Wacht, die Wacht am Rhein! Fest steht und treu die Wacht, die Wacht am Rhein!

2. Durch Hunderttausend zuckt es schnell, und aller Augen blitzen hell; der deutsche Jüngling, fromm und stark, beschützt die heil'ge Landesmark. Refrain

3. Er blickt hinauf in Himmelsau'n, da Heldenväter niederschau'n, und schwört mit stolzer Kampfeslust: Du Rhein bleibst deutsch wie meine Brust! Refrain

4. Solang ein Tropfen Blut noch glüht, noch eine Faust den Degen zieht, und noch ein Arm die Büchse spannt, betritt kein Feind hier deinen Strand! Refrain

5. Der Schwur erschallt, die Woge rinnt die Fahnen flattern hoch im Wind: Am Rhein, am Rhein, am deutschen Rhein wir alle wollen Hüter sein. Refrain

Entre la 4e et la 5e strophe, ou entre la 3e et la 4e, plusieurs publications insèrent la strophe suivante dont l'existence est prouvée depuis 1870:

Und ob mein Herz im Tode bricht, wirst du doch drum ein Welscher nicht. Reich, wie an Wasser deine Flut, ist Deutschland ja an Heldenblut! Sur des cartes postales de l'époque de la Première Guerre mondiale, on trouve encore une 7e strophe[2]:

So führe uns, du bist bewährt; In Gottvertrau'n greif' zu dem Schwert, Hoch Wilhelm! Nieder mit der Brut! Und tilg' die Schmach mit Feindesblut!

Traduction en français:

Un cri gronde comme un coup de tonnerre, comme le bruit des épées et des vagues écumantes : Au Rhin, au Rhin, au Rhin allemand ! Qui veut être le gardien du fleuve ? Refrain

Chère patrie, sois calme, chère patrie, sois calme : Ferme et loyale est la garde, la garde au Rhin ! Ferme et loyale est la garde, la garde au Rhin!

2. Un tressaillement frappe des centaines de milliers et tous leurs yeux étincellent, clairs ; le jouvenceau allemand pieux et fort protège la sainte région frontalière. Refrain

3. Il regarde en haut en direction des nuées célestes, d'òu le contemplent ses héroïques ancêtres, et s'engage d'une fièvre ardente au combat : Ô Rhin, tu restes allemand comme mon sein! Refrain

4. Aussi longtemps que brûlera encore une goutte de sang, qu'un poing brandira le glaive et armera un fusil, aucun ennemi ne foulera ta rive ! Refrain

5. Le serment résonne, la vague coule, les drapeaux flottent au vent : Au Rhin, au Rhin, au Rhin allemand, nous voulons tous en être les gardiens ! Refrain Ajouté 1

Et même si mon cœur, par la mort, se retrouve brisé, tu ne seras point roman. Riche, comme ton flot est d'eau, l'Allemagne est du sang des héros !