Le pétrole en Angola

Introduction

Charlotte

Le pétrole est l'or noir du monde. Il est indispensable dans la vie de tous les jours pour chacun d'entre nous. Cependant, tous les pays ne disposent pas de cette richesse. L'Angola est un des pays privilégiés à avoir une importante quantité de pétrole. A travers ces articles, nous verrons en quoi le pétrole est une richesse pour ce pays, des premiers gisements à ceux d'aujourd'hui ainsi que ses conséquences sur la vie politique, sociale et économique de l'Angola.

I. Historique du pétrole

Elodie

Le pétrole était connu depuis longtemps en Angola, et les angolais eux-mêmes l'utilisaient. En effet, avant sa découverte, ils utilisaient le bitume et le pétrole « brut » (ou petróleo viscoso) pour la vie de tous les jours. Néanmoins, il n'y avait pas, à cette époque, de matériaux pour l'exploitation de gisements et ces derniers étaient encore inconnus par les angolais. De plus, les Portugais n'étaient pas intéressés par le pétrole et ne voyaient pas en lui une grande richesse.

Ce n'est qu'en 1910, que les premiers gisements de pétrole ont été trouvés par les Portugais. Ces derniers ont envoyé sur place, après l'attribution d'une licence permettant l'exploration et l'exploitation pétrolière, une entreprise portugaise, l'entreprise Cunha e Formigal, afin de procéder aux premiers forages. Le domaine d'exploitation s'étendait sur les grands bassins du Congo et du Kwanza, ce qui représente près de 114 000 km². L'entreprise a été rejoint dans son travail par deux autres groupes, l'entreprise américaine SINCALIR et la compagnie angolaise de recherche de minéraux (Companhia de Pesquisa de Minérios de Angola). Jusqu'en 1936, ces trois groupes ont travaillé conjointement à l'exploration.

Cependant, les réserves de pétrole trouvées n'étaient pas suffisantes pour assurer une production à grande échelle, ce qui n'intéressait pas les grands importateurs de pétrole. C'est pour cela, que la production et l'exploitation ont été suspendues en 1933.

Le pays a dû attendre jusqu'en 1952, date à laquelle la Compagnie de Combustibles du Lobito (Companhia de Combustível do Lobito), a repris l'exploitation de pétrole du pays. C'est plus précisément en 1955, que la réelle production à but commercial a été commencée, lors de la découverte d'un gisement de pétrole dans la vallée de Kwanza, par Petrofina, une société belge. Le nom de Benfica a été donné à ce gisement. Ce dernier est un gisement on-shore, un des rares gisements de ce type en Angola.

L'exploitation pétrolière en Angola est donc majoritairement une exploitation off-shore (ce qui signifie que les gisements se trouvent sous l'eau, sur le plateau continental du pays), qui a commencé à se développer plus tard que l'exploitation on-shore. Afin de voir si sous l'eau il y a du pétrole, et pour pouvoir l'extraire, il faut réaliser un levé sismique. Cela consiste à envoyer des jets d'airs ou alors des ondes sonores vers le fond de la mer, ce qui permet d'établir la profondeur, la position et la forme des formations géologiques souterraines. Néanmoins, cette action cause des dommages sur l'environnement marin, ce n'est donc pas un moyen très adapté pour rechercher du pétrole. En ce qui concerne l'Angola, le premier levé sismique a été réalisé à Cabinda, en 1962, par la Cabinda Gulf Oil Company. C'est au mois de septembre de cette année qu'a été trouvé le premier vrai gisement dans ce lieu.

A proprement parler, au début de l'exploration pétrolière, l'Angola n'avait aucune infrastructure permettant cette exploitation. Peu développé, le pays n'avait pas le financement nécessaire pour en créer. Toutefois, lorsque les compagnies pétrolières commencent une exploitation, elles « louent » le matériel à des groupes propriétaires de plateforme qui sont spécialisés dans le forage tel que Transocean (cette société loue des plateformes pétrolières avec l'équipement et avec le personnel). Grâce à cela, l'exploitation pétrolière en Angola a pu se faire. Cependant, la compagnie belge Petrofina a construit une petite raffinerie à Luanda, en 1958, qui permettait la production d'environ 2 000 barils de pétrole par jour. Les années suivant sa création, la raffinerie s'est agrandie afin de permettre la production de 30 000 barils par jour.

Dès 1976, soit presque 20 ans après la reprise de l'exploitation, l'Angola produit au total 100 000 barils de pétrole par jour. Il faut se rappeler que la découverte des gisements de pétrole dans le pays survient avant l'indépendance du pays et que à cause de cela il y a eut quelques problèmes vis-à-vis de l'exploitation pendant cette période, ce qui a notamment fait chuter la production de barils de pétrole. Cette production de pétrole provient de trois grandes zones géographiques off-shore et on-shore. La première étant celle de Cabinda, la seconde celle de Kwanza et la dernière celle du Congo. Il est important de remarquer que ces trois grandes zones correspondent aux trois premiers grands gisements trouvés au début de l'exploration. De 1952 à 1976, 30 500 kilomètres de levé sismique ont été réalisés et 368 puits de pétrole ont été découverts et les chiffres ne font qu'augmenter.

Sources

-http://www.afrique-express.com/afrique/angola/angola-petrole.html
-http://www.minpet.gov.ao/Institucionais/Historico.aspx
-http://www.davidsuzuki.org/fr/champs-dintervention/oceans-et-eau-douce/enjeux-et-recherche/planification-marine-et-conservation/quest-ce-que-des-leves-sismiques-et-quels-en-sont-les-impacts/
-http://www.greenstone.org/greenstone3/nzdl
-Tese de Luís Fernando Da Costa Walter – Angola : O Papel e o Contributo do Sector dos Petróleos de Angola no Desenvolvimento Sócio-Económico do País Desafios e Expectativas (1975-2005)

II. Le pétrole, une richesse économique pour l'Angola

Charlotte

L’Angola possède de nombreuses ressources naturelles, le pétrole bien évidemment mais pas seulement, il y aussi du diamant du fer et bien d’autres minerais. Cependant, ces autres ressources sont restées longuement inexploitées du fait de l’instabilité politique qui a frappé l’Angola. En effet, il y eu la guerre d’indépendance et ensuite la guerre civile qui ne se termina qu’en 2002. Depuis cette date, de nombreux investisseurs se sont installés en Angola notamment à cause de ces fortes ressources en pétrole. Ce pays est désormais le 2ème producteur de pétrole en Afrique derrière le Nigéria. Le pétrole représente environ 40% du PIB de l’Angola (2011). Il a légèrement baissé par rapport à 2008 où il était de 55,8% notamment à cause de la crise. Cependant, le pétrole est toujours synonyme de valeur sûre dans l’économie angolaise. La production pétrolière de l’Angola est d’environ 1,8 millions de barils par jour, ce qui la place derrière le Nigéria qui produit environ 2 millions de barils par jour. L’Angola est devenu membre de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) en 2007, ce qui lui donne désormais une place confortable sur la scène internationale. Le pétrole représente 97% des recettes d’exportation, ce qui conduit l’Angola a généré des milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) rien que grâce à l’off-shore. Ces investissements sont nécessaires au développement de l’Angola aussi bien sur le plan social qu’économique.

Pour gérer cette énorme ressource, l’Angola possède une entreprise d’Etat, Sonangol, qui gère les gisements de pétrole, c’est-à-dire qui s’occupe de tout ce qui concerne leur exploitation et leur production. C’est elle qui est en charge de délivrer des parcelles de terre ou de mer où le pétrole peut être exploité. Ces parcelles sont par la suite utilisées par les compagnies étrangères qui en ont fait l’acquisition moyennant un financement élevé. Cette entreprise s’occupe aussi bien des gisements on-shore (sur terre) que ceux off-shore (dans la mer), ce qui attise pas mal de convoitises. En effet, beaucoup de compagnies étrangères sont prêtes à mettre de grosses sommes pour avoir accès à ces gisements, notamment les compagnies Total pour la France et Chevron pour les Etats-Unis. Le pétrole est la plus grande richesse de ce pays, de ce fait la compagnie d’Etat utilise cette ressource comme monnaie d’échange auprès des compagnies étrangères.

Il faut savoir que l’Angola possède bien plus de gisements off-shore que de gisements on-shore, c’est pourquoi seules les compagnies les plus avancées technologiquement parlant peuvent se permettre d’y accéder. Il faut cependant un certain temps avant que ces gisements ne soient rentables à la compagnie qui les exploite. Les gisements on-shore, quant à eux, n’ont pu être exploités que très récemment à cause de la guerre civile. Ils sont cependant rentables plus rapidement que les gisements off-shore à très grande profondeur.

En 2011, l’Angola en accord avec le FMI (Fond Monétaire International) a établi sa politique de sorte à ce qu’il y ait une transparence du budget car il y a beaucoup de corruption en Angola, au niveau politique aussi bien qu’au niveau économique, le pétrole en est la source. De plus, ce pays s’est axé sur la gestion de sa dette qui correspond à environ 25% du PIB. L’Angola possède une réserve de pétrole impressionnante et pourtant, le pays reste dans une extrême misère au niveau social. Cependant, elle ne fait pas tout son possible pour améliorer le quotidien des gens petit à petit, comme nous l’expliquera Sophie dans l’article suivant.

En 2008, une crise économique frappe le monde entier. L’Angola n’en a ressenti que très peu d’effets car le pétrole est une valeur sûre malgré la chute des prix. Ainsi, ce pays depuis cette crise a su rétablir sa croissance économique, qui d’année en année s’améliore. En 2012, le taux de croissance économique de l’Angola est de 6,8%, ce chiffre comprend toutes ses ressources économiques et donc pas seulement le pétrole.

Parmi tous ces investisseurs comme la France et les Etats-Unis, l’Angola bénéficie désormais d’un investisseur non négligeable et en plein développement, la Chine. On sait tous aujourd’hui que la Chine a une influence très forte sur le secteur économique depuis quelques années. En effet, on dit de la Chine qu’elle est devenue « l’usine du monde », et pour toutes ces usines, le pétrole est une ressource nécessaire. La Chine est devenue grâce à sa compagnie pétrolière Sinopec, le deuxième producteur de pétrole en Angola, derrière les Etats-Unis. En effet, la Chine s’est vue attribuer de nombreux gisements de pétrole notamment des gisements off-shore, très difficiles à exploiter en raison de leur importante profondeur. La Chine est une source de financement important pour l’Angola et elle fournit en échange du pétrole, des infrastructures, des financements etc. Cependant, même si la Chine est une nouvelle venue dans le secteur pétrolier en Angola, elle y est présente depuis bien plus longtemps notamment car elle y exploite du fer et du diamant. Les Etats-Unis quand à eux reste les premiers producteurs de pétrole en Angola. Ce pays est leur huitième fournisseur de pétrole.

Quant à la France, elle connaît une légère perte d’influence, elle a en effet été privé d’une partie de ses exploitations en raison de nombreux scandales notamment celui du trafic d’armes. L’argent que l’Angola obtient à partir du pétrole, reste un sujet de controverses. En effet, ce pays a une économie stable grâce à ses nombreuses ressources en pétrole. Cependant, les recettes perçues grâce au pétrole, restent floues. En effet, cet argent sert souvent à des fins personnelles souvent d’hommes politiques, à payer la corruption et une transparence du budget a besoin d’être établi. Même si ce pays profite d’une richesse non négligeable, sa population est loin de pouvoir profiter de cet argent, ni les infrastructures de ce pays, Sophie expliquera en détail quelle en est l’étendue dans l’article suivant. De plus, l’Angola, ancienne colonie du Portugal, apporte désormais un soutien financier à celui-ci victime de la crise.

On peut constater que la situation de l’Angola, dès la fin de la guerre civile, a évolué d’une manière positive notamment grâce à ses nombreuses ressources. Le pétrole est une ressource non négligeable et l’Angola le sait. Cela lui permet d’obtenir des investissements de l’étranger et ainsi améliorer sa position sur la scène internationale. Cependant, beaucoup de choses restent floues. En effet, la corruption est très présente en Angola. Alicia nous en dira un peu plus sur ce phénomène en Angola.

Sources :

http://www.liberation.fr/monde/0101249336-l-angola-nouvel-eldorado-de-l-or-noir-les-compagnies-se-disputent-le-filon-off-shore-a-coups-d-encheres-faramineuses http://fr.wikipedia.org/wiki/Sonangol http://www.africaneconomicoutlook.org/fr/pays/afrique-australe/angola/ http://www.knowckers.org/2009/10/le-petrole-angolais-entre-prise-de-controle-par-la-chine-et-perte-d%E2%80%99influence-de-la-france/ http://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/angola http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2504p079-081.xml0/actualite-afriquela-presidence-de-l-opep-dope-les-ambitions-de-l-angola.html http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_l'Angola http://www.agenceecofin.com/hydrocarbures/2702-3611-angola-production-de-petrole-en-baisse-de-5-6-en-2011 http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/angola/presentation-de-l-angola/

III. Corruption et pétrole

Alicia

Les ressources pétrolières de L'Angola représentent des milliards de bénéfice pourtant plus des deux tiers de la population vie dans une extrême pauvreté, et un rapport confirme qu'en 2011 70 % d'entre elle survit avec moins de deux dollars par jour.

La question lié au répartition des richesses que représente le pétrole, la ressource la plus grande exportatrice du pays, aussi surnommé l'or noir reste encore tabou à l'heure actuelle.

Des envoyés spéciaux tentent d'y répondre bien que l'accès à ce genre d'enquête ne soit jamais une évidence.

Des spéculations autour de la corruption gouvernemental se fait ressentir, selon le groupe Human Right watch, une ONG, 4 milliards de dollars aurait disparu des caisses de l'état sur les 17,8 milliards que le pétrole à rapporté entre 1997 et 2002.

Pedro Gimi secrétaire du MPLA affirme que l'Angola est toujours prise sous la dette de crédits d'arme aux russes et la reconstruction d' infrastructures.

Selon un mémoire la plupart des revenus des ressources pétrolières iraient aux gouvernement et en particulier à celui du président Eduardo Santos sans compter la distribution de ses armées.

Dérive financière et implication dans différents intérêts économique, Galp en est un exemple le président démontre des actes non éthique au niveau de la gestion du porte monnaie pétrolier. L'association “paix, justice et démocratie” a justifié des constats en un an d'enquête sur les pratiques financières de la maison Dos Santos montrant ici l'utilisation de contrat à des fins personnelles ou encore demande de billet pour faire avancer un dossier.

Des pratiques qui selon Antonio Venterra sont très fréquentes et même institutionnalisées.

Aussi, Isabelle José Dos Santos, sa fille, serait la preuve de l'étendue économique du pouvoir qu'a le président sur la fortune du pétrole. Alves Da rocha qui est un économiste de l'université catholique d'Angola estime que la corruption s’élève à 5% du produit intérieur brut. Il représente environ 4 milliards de dollars par an.

Et d'aprés Transparency International, l'Angola fait partie des 10 premiers pays d'Afrique les plus corrompus, Le Monde parlant même de kleptocratie, régime politique qui pratique la corruption à grand échelle.

Malgré des partis opposants qui militent contre cette politique économique tel l'Unita des oppressions armées empêchent trop de revendications.

Une importante transparence est réclamée en ce qui concerne la gestion de cette ressource et des accusations pour corruption sont déjà ouvertes mais non officielles.

http://www.afriquechos.ch/spip.php?article82 http://cabindascope.wordpress.com/2011/01/24/angola-etats-des-lieux-richesses-et-pauvrete/ http://www.auguste-piccard.ch/pages/TM-PDF/TM2007/TM2007Bez.pdfhttp://www.paixetdeveloppement.net/afrique-angola-croissance-economie-petroliere-gouvernance-et-lutte-contre-la-pauvrete http://www.bonnegouvernanceafrique.com/?p=914

IV. Les conséquences du pétrole en Angola

( Fini )

Sophie

L’Angola connaît aujourd’hui une phase de boom pétrolier, devenant ainsi un acteur significatif de la scène pétrolière mondiale. La découverte du pétrole en Angola se perçoit comme un avantage probant à l’économie du pays. Depuis le retour de la paix en 2002, le pays s’est lancé dans un vaste programme de reconstruction des infrastructures, la plupart ayant été détruites par la guerre civile. Un financement provenant essentiellement des ressources générées par le pétrole. Ainsi un projet de modernisation de son réseau ferroviaire débuta en mars 2006, accompagné de la création de nouvelles gares et de l’amélioration des conditions de voyages. En 2010, débuta un autre projet colossal pour laquelle le gouvernement Angolais a alloué la somme de 64 millions de dollars américains : l’agrandissement de l’aéroport de Luanda, devenant ainsi l’un des plus grands d’Afrique à la pointe de la modernité. Concernant le logement, le projet résidentiel « Benguela Blue ocean » prévoyant des infrastructures et des résidences sur le littoral débuta en 2008 tandis que le projet résidentiel « Bom Jesus» sera à 45 kilomètres au nord de Luanda. Outre la création d’infrastructures modernes visant à donner une nouvelle image à l’Angola, les infrastructures rurales ont été rénovées, permettant à l’agriculture de se redresser petit à petit. En raison de son importance pour la création d’emplois et la lutte contre la pauvreté, c’est un secteur prioritaire pour les investissements publics, en particulier dans l’irrigation.

De ce fait, des dizaines de milliers de Portugais sollicitent un visa de travail attirés par la réussite flagrante de l’Angola, de par le pétrole et ses bienfaits sur le pays. Ce phénomène est très significatif. Il montre bien davantage qu’un changement, il montre un basculement d'un pays meurtri par 27 années de guerre civile vers un pays d'avenir. Toutefois, malgré les bienfaits générés grâce à la présence du pétrole en Angola, des alliances stratégiques entre différents acteurs frauduleux persistent encore, illustrant clairement les processus de privatisation et de capitalisation des profits. Lopes Raul, économiste à Luanda déclarait alors que « Le gouvernement n'est pas transparent sur l'utilisation de cet argent, sur les recettes exactes tirées du pétrole et sur ce qui sert à soutenir l'économie »

Les recettes provenant de son extraction aboutissent a de la corruption gouvernementale reflétée par des déclarations de dépenses inexactes, une opacité des comptes publics et des blanchiments d’argent, alors que se consolident des circuits obscurs et réseaux maffieux qui interviennent dans le jeu pétrolier. Selon l’Economist Intelligence Unit, « le système de financement parallèle en Angola génèrerait même des détournements à grande échelle des revenus pétroliers ». Par conséquent, l’utilisation des revenus issus du pétrole suscite des interrogations croissantes en raison de leur impact sur la distribution des richesses sur le développement. Celle ci ne participe pas toujours à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique. En effet, alors que les infrastructures se multiplient, l’utilisation des revenus tirés de la manne pétrolière ne contribue pas forcément à la réduction de la misère, encore très visible, et à la croissance économique équitable tant au niveau de l'aide sociale qu’au niveau de l’éducation. Les zones rurales se trouvent abandonnées à elles-mêmes, alors que les habitants ont difficilement accès l’eau potable et à l'électricité. Le taux d'analphabétisme au niveau national se situerait autour de 40 %, mais dans les zones rurales ce taux serait près du double, soit jusqu'à 80 %. Le pétrole serait-il un or maudit ? Qui plus est, un autre aspect négatif est la dépendance pétrolière qui s’approfondit : de 1995 à 2001, les revenus fiscaux pétroliers ont représenté 70 à 90 % des revenus de l’Etat et plus de 60 % du PIB. Le pays dépend aujourd’hui presque uniquement de ses revenus pétroliers ce qui pourrait lui causer préjudice le jour ou les réserves s’épuiseront.

Sources

-http://www.paixetdeveloppement.net/angola-petrole-de-bonnes-perspectives-de-developpement-a-travers-de-grands-projets/ -http://www.africaneconomicoutlook.org/fr/pays/afrique-australe/angola/ -http://www.oecd.org/fr/pays/angola/40573869.pdf -http://www.france24.com/fr/20080903-angola-boom-economique-petrole-exportation-pauvrete-elections-corruption

Conclusion

Charlotte

A travers tous ses articles, nous avons pu constater l'impact du pétrole en Angola. Cet état, affaibli par beaucoup de guerres, a su se relever grâce à ses ressources économiques et notamment grâce au pétrole. L'Angola a aussi pu se faire une place sur la scène internationale et ainsi générer de nombreux investissements venant de l'étranger. Cependant, l'Angola n'est pas un état démocratique à part entière. Le pétrole est parfois utilisé pour corrompre des politiques, des entreprises etc. Malgré toute cette corruption et malgré le fait qu'une partie de l'argent généré par le pétrole disparait dans des investissements douteux, l'Angola essaye de faire des efforts pour une transparence de sa politique et pour développer sa politique sociale. En effet, l'Angola investit désormais dans de nouvelles infrastructures afin de plus développer son pays.