Le sirop d’érable est un aliment phare de la culture québécoise. Le Québec en  produit d’ailleurs 74 % de la récolte mondiale. On peut le consommer de différentes  manières : sur les crêpes, bien sûr, mais aussi dans le yaourt nature, dans la sauce  pour salade, de même que dans différentes recettes (notamment les fèves au lard).

    La tourtière est un plat traditionnel de Noël. Il s’agit d’un pâté à base de  plusieurs sortes de viandes de gibier ou de boucherie et de pommes de terre.

    La poutine est un incontournable, surtout tard dans la nuit ! Délicieux mélange  de frites, de fromage en grains et d’une sauce brune. Cœurs sensibles s’abstenir.

    Le temps des sucres est le moment parfait pour   vivre une expérience culinaire  et culturelle toute  québécoise. Il s’agit du moment de l’année où, avec l’arrivée du printemps, les  périodes de gel et de dégels successives font en sorte que les érables se mettent à  produire de l’eau d’érable. Cette eau est recueillie dans un seau en entaillant  l’arbre. C’est à partir de celle-ci qu’on produit le sirop d’érable.

    À cette période de l’année, c’est-à-dire de la mi-mars à la fin avril, il est coutume  d’aller à la cabane à sucre, un endroit situé dans une érablière où on peut festoyer  et manger différents plats traditionnels, certains incorporant le fameux sirop d’érable. Impossible d’aller à la cabane à sucre sans manger de la tire d’érable. Il s’agit de sirop chauffé et répandu sur de la neige. La différence de chaleur fait figer le sirop, que l’on recueille ensuite à l’aide d’un bâtonnet de bois.

    Ci-dessous une assiette typique de la cabane à sucre : omelette, jambon à l'érable, pommes de terres, fèves au lard et oreilles de Christ !