Qu'est-ce que le Brésil pour vous ?

I)en français

L'idée principale de mon sujet, c'était que chacun puisse donner l'image qu'il avait du Brésil;mais en fait je l'ai plus orienté vers les différences sociales qui,sont comme chacun le sait énormes dans n'importes quel pays en voie de développement ou développé. Lilian a été la première à répondre,elle aimerait beaucoup venir en France et aimerait mieux la connaître! elle confirme ma pensée selon laquelle quel que soit le pays, les inégalités sociales sont malheureusement inévitables. et bon,il ne faut pas trop se fier à l'image surdosée donnée par les films sur les favelas. tout comme en France pour l'association des “enfants de Don Quichotte” ou Les restos du coeur, des associations ainsi que le gouvernement ont mis des aides en places pour aider les gens à sortir de la précarité et des aides aux familles pour que les enfants puissent aller à l'école. En France, l'association “les enfants de Don Quichotte” ont planté environs 200 tantes à Paris pour que l'on puisse parler de ce grave problème, qui est réelement un fléau.

II)Em Português

Como foi dito pela anki, identificamos que a desigualdade existe em todos os lugares, tanto no Brasil, como nas grandes cidades da França (Paris, Toulouse, Lyon, Marseille, etc). No Brasil também possuímos várias associações que trabalham para pelo menos amenizar o impacto dessa desigualdade, como a associação “Anjos da Noite” que possuem um espaço de auxílio a moradores de rua com alas de chuveiros, vestuários, cabeleireiros, departamento médico, orientação social e farmácia e cursos profissionalizantes. Sabemos também que alguns deles não têm interesse em receber esse tipo de ajuda e preferem pedir, pois ganharão mais dinheiro do que trabalhando. “Anjos da Noite”:

Esses desafortunados não precisam somente de comida para o sustento do corpo. … é necessário alimentá-los a alma; Não precisam somente de água para lhes matar a sede … pois têm sede de vida; Não somente de um cobertor para cobri-los nas noites frias … pois buscam abrigo no respeito e no carinho; Não só precisam do relacionamento social … pois precisam da troca sadia humana; Não só ser ouvidos precisam … é necessário entendê-los; Não só lhes falar ou cumprimentar é necessário … é imperativo incentivar e esperançá-los; É necessário faze-los sentir que vivem, e que a vida vale a pena.

situations au brésil et en France

a)Dados Reais em São Paulo

Quase quatro em cada dez pessoas que moram nas ruas de São Paulo estão nessa situação há no máximo um ano. A pesquisa ajuda a desfazer preconceitos e traça um perfil detalhado da população que mora nas ruas de São Paulo _um universo de 4.549 pessoas, segundo o último levantamento da prefeitura. • Os moradores de rua da maior cidade do país são, em sua maior parte, homens, brancos, originários da região Sudeste e com algum nível de instrução; • Moram principalmente na região central da cidade, área onde se concentram também os principais abrigos municipais que ajudam essa população; • Entre os 200 entrevistados, 45% são brancos, 35%, pardos e 20%, negros. A grande maioria (86%) é do sexo masculino. Nasceram na região Sudeste 46% deles, contra 40% que são originários do Nordeste; • 53% deles afirmam ter um ou mais filhos; • Um quarto vive de pedir dinheiro nas ruas ou sinais de trânsito, mas recolher papelão, vigiar carros e catar latas de alumínio aparecem logo em seguida como atividades que garantem a renda de, respectivamente, 21%, 19% e 9% dos moradores de rua; • Segundo o Datafolha, 38% dos entrevistados estão sem-teto por falta de emprego e 23% por problemas familiares; • A perda ou roubo dos documentos é citada por 24% dos entrevistados como razão para ir morar nas ruas: sem documentos, não conseguiram arrumar emprego, dizem, ficando sem ter onde morar; • 23% dos entrevistados dizem que trocaram a casa pela rua por terem problemas familiares; • Apenas 11% dos entrevistados declararam ser analfabetos; 46% dizem que estudaram até a 4ª série, 33% ficaram entre a 5ª e 8ª séries e 11% dos moradores de rua chegaram ao 2º grau.

b)Jeunes, avec boulot, mais sans toit ...

Ils sont jeunes. Ils travaillent. Et pourtant, ils dorment sous un porche, dans une cave ou une cage d’escalier. Depuis le début de l’année, plusieurs associations comme le Comité local pour le logement autonome des jeunes (Cllaj) ou Médecins du monde ont rencontré une centaine de personnes dans cette situation dans l’agglomération lyonnaise. “ C’est le mitard social, une nouvelle manière de survivre, indolore socialement. La vie en porche est synonyme de solitude, de souffrance physique et psychologique ”, notent-elles dans leur “Tableau de bord du mal-logement invisible ” du mois de juin.

« Ce phénomène ne touche pas que des jeunes fragilisés, comme les toxicomanes. Les jeunes travailleurs, notamment en intérim, peinent aussi à se loger, constate Eliane Gachet Kubicki, du Cllaj. Même trouver un squat est devenu impossible pour eux depuis la réhabilitation massive du centre-ville. » Alors que le prix de l’immobilier a explosé ces dernières années à Lyon, leurs revenus sont souvent insuffisants pour louer un petit appartement. “ Même avec un salaire correct, les propriétaires demeurent réticents quand on n’a pas de garant ”, raconte Houda. Cette étudiante, qui prépare un BTS en alternance, vit dans un foyer pour jeune travailleur (FJT), où d’après des statistiques de 2004, 22 % des résidents gagnent pourtant plus de 766 e par mois. Même là, les places sont chères. L’Observatoire de l’habitat transitoire du Rhône constate une réelle saturation de ces structures d’hébergement provisoire, contraintes de refuser 45 % des demandes. La crise du logement n’arrange rien en encourageant l’allongement des séjours. « Si les jeunes travailleurs sont à la rue, c’est dû au manque de foyer énorme. Et beaucoup sont vétustes. Les rénovations ont pris du retard », estime-t-on à la mairie

SDF et répression Les SDF victimes du “nettoyage” des espaces publics ? article tiré du site web:http://www.melissa.ens-cachan.fr/article.php3?id_article=1147

L’objet de cet article, fondé sur deux enquêtes ethnographiques menées en 2004-2005, est de mettre à l’épreuve du terrain les discours politiques sur la répression des SDF. Il est animé par la forte conviction, tirée des observations empiriques, qu’une critique caricaturale n’a que peu d’impact, au regard d’une simple description qui peut à la fois éviter misérabilisme et populisme. Cet article, co-signé avec Erwan Lemener, a été publié en 2005 dans l’ouvrage collectif “C’est ma ville !”. De l’appropriation et du détournement de l’espace public, sous la direction de N. Hossard et de M. Jarvin (L’Harmattan, Dossier Sciences Humaines et Sociales pp. 71-81). Une version électronique est disponible à l’adresse suivante : (http://www.argonautes.fr/sections.php ?op=viewarticle&artid=327). Les SDF victimes du « nettoyage » des espaces publics ? La décennie 1990 a vu émerger en même temps la construction du SDF [1] comme catégorie de l’action publique d’assistance érigée sous l’angle de l’urgence (J. Damon, 2002), et la résurgence d’une répression de l’activité de mendicité au niveau local, avec la prise d’arrêtés municipaux interdisant la posture allongée dans les rues ou la pratique de la manche (D. Roman, 2002). Cette dualité du traitement du mendiant, du vagabond ou du sans abri, est récurrente dans l’histoire (B. Geremek, 1987). Mais si, pendant les années 1990, de nombreuses associations ont lutté pour l’inscription du problème SDF sur l’agenda politique, l’actualité récente se caractérise par la focalisation du débat public sur la nécessaire ou scandaleuse répression de comportements de mendiants qui dégradent l’espace public. La structuration binaire de la scène publique autour de la loi sur la sécurité intérieure du 18 Mars 2003 créant le délit de la demande de fonds sous contrainte (dit de « mendicité agressive »), peut se résumer ainsi : d’un côté est justifiée la répression ciblée, nécessaire au maintien du lien social républicain [2] ; de l’autre est dénoncée l’innocuité de l’entreprise du nettoyage des rues [3]. Dans les deux cas, la répression est considérée comme le cœur du problème, sans être, néanmoins, interrogée dans ses modalités concrètes. Il est ainsi possible de définir une « hypothèse répressive » à partir de la convergence de textes criminologiques, administratifs, pénaux, ou de politiques municipales. Elle conduit à postuler, dans la lignée des discours parlementaires et d’autres études sociologiques sur ce thème (J. Damon, 1995 ; E. Soutrenon, 2001), que la forme répressive actuelle consiste à déplacer de certains lieux publics les populations qui gênent les usages de l’espace considérés comme légitimes. Comment s’articulent, en situation [4], la mobilité des passants, les intérêts des commerçants, le travail des agents de sécurité, et l’immobilité des SDF ? Quelles sont les conditions de possibilité et de restriction de l’hypothèse répressive ? Quelles en sont les conséquences sur la structuration de l’espace urbain ? Après avoir élaboré l’hypothèse répressive, nous analyserons son actualisation en situation, et les conséquences qu’elle peut induire. Systématisation de l’hypothèse répressive La mendicité, notamment dans sa version « agressive », est nouvellement catégorisée comme une incivilité. Cette définition conduit à une nouvelle forme répressive, qui ne ressort pas de la pénalité traditionnelle : la mise en circulation systématique des mendiants dans l’espace public apparaît comme la réponse à cette caractérisation explicitement interactionnelle du problème.

c) Une nouvelle définition du problème

Depuis le Code pénal napoléonien de 1810, la mendicité exercée par une personne valide et le vagabondage ont été pénalisés. Les motifs justifiant une telle codification, sont surtout visibles à la fin du XIXe siècle, lorsque les crises liées à la seconde révolution industrielle ont mis sur les routes un nombre accru d’ouvriers et d’artisans. A partir d’une conception organiciste de la société, les personnes oisives constituent un risque de contagion morale, ne remplissant pas le contrat social établi lors de la Révolution de 1789, selon lequel le bon citoyen est un citoyen vertueux, qui se rend utile au corps social. Le vagabond mendiant est considéré comme immoral, se trouvant en rupture avec les institutions censées porter l’ordre social comme la famille, le travail ou la propriété, et donc pénétré de défauts psychologiques, comme l’oisiveté et la paresse, voire la malveillance. La solution pénale, qui vise à redresser l’âme de l’individu (Foucault, 1975), consiste alors à l’enfermer, soit en prison, soit dans les dépôts de mendicité où il doit travailler. Ces mesures ont été appliquées pendant tout le XIXe siècle, puis de moins en moins à partir de la Première Guerre mondiale, pour presque disparaître de facto avec l’établissement de l’Etat-providence. Le regard criminologique porté sur les mendiants et les SDF est sensiblement infléchi dans les années 1970, notamment aux Etats-Unis. En mars 1982, un article, « Broken Windows », synthétise cette nouvelle perspective dont on peut relever trois traits déterminants.Dans le cadre théorique de la « prévention situationnelle », le mendiant s’appréhende comme signe d’une dégradation possible de l’espace public : si un mendiant y est en mesure de déranger impunément et régulièrement des individus, alors cet espace n’est pas bien surveillé ; toutes les surenchères sont possibles. Ce n’est plus tant l’acte lui-même qui est réprimandable, que sa fréquence : c’est la définition même de l’incivilité.Cette fréquence conduit à prendre en compte le risque induit de dégradation de l’espace public : il s’agit de limiter des séries d’occurrences, de stabiliser des seuils, de gérer des équilibres situés . La sanction est appliquée en référence à la tranquillité évaluée d’un espace public donné. Ce n’est donc plus la récupération de l’individu moralement coupable qui intéresse la théorie, mais bien la gestion de l’ambiance, de la tranquillité, des espaces publics : la définition du problème peut dès lors être considérée comme « amorale ». La pénalité traditionnelle, telle qu’elle avait pu être définie au moment des grandes codifications, n’a donc plus de pertinence par rapport à cette nouvelle problématisation. Ce nouveau regard a une conséquence directe : la définition du problème ne se fait plus en référence à une catégorie fixe d’appartenance (le vagabond ou le mendiant), mais par rapport à un code comportemental localement pertinent.

d)quelques statistiques

La rupture par rapport aux aus SDF est d'abord socio-économique. La France compte plus de 2,4 millions de chômeurs ­ dont 730 000 de longue durée ­ et plus de 1,1 million de RMistes. Familles comprises, ce sont six millions de personnes qui vivent des minima sociaux, dont un million d'enfants pauvres, à 45 % en situation d'échec scolaire

Les sans-abri sont en grande majorité issus de ce lumpenproletariat. L'enquête de l'OSC (l'Observatoire sociologique du changement )montre une large majorité de fils d'employés et d'ouvriers qui, dès l'enfance, ont cumulé les difficultés : graves problèmes d'argent à la maison, ennuis de santé et parfois alcoolisme des parents. Un environnement anxiogène, facteur d'exclusion scolaire : 40 % des SDF interrogés par l'OSC n'ont aucun diplôme ; 10 % des personnes aidées par le Secours catholique sont illettrées. Chaque année, 60 000 jeunes sortent du système éducatif sans qualification. Or, souligne le Secours catholique, « le marché du travail est inaccessible aux plus pauvres »

Les personnes ayant connu des événements douloureux dans leur jeunesse ont une probabilité plus importante que les autres de devenir SDF. Une étude publiée aujourd'hui par l'Institut national de la statistique et des études (Insee) le démontre. Un lien entre héritage familial et extrême précarité pouvait intuitivement être soupçonné. «Mais ce qui nous a surpris, c'est son ampleur», souligne Jean-Marie Firdion, chargé de recherche à l'Institut national d'études démographiques (Ined), qui a participé à l'enquête de l'Insee. La «surprise» pour les enquêteurs, a été la surreprésentation, parmi les sans domicile fixe, de personnes ayant été placées en famille d'accueil ou dans des foyers pendant leur enfance. L'étude a porté sur un échantillon représentatif de 3 027 SDF (1 940 hommes, 1 087 femmes). Parmi eux, 23 % sont passés par la case placement. Un chiffre énorme, comparé à la population française au sein de laquelle seulement 1 à 2 % des personnes ont été placées. L'impact des traumas juvéniles, «qui altèrent l'estime de soi et affectent les ressources mobilisables» à l'âge adulte, s'observe aussi aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou au Canada. Quels que soient les pays, ou les législations en matière de protection de l'enfance, «le placement durant la jeunesse se trouve associé à des difficultés sociales à l'âge adulte. Il y a une intrication du psychologique et du social».

Imbrication. Mais les auteurs de l'enquête affirment qu'il est impossible d'établir des «liens de causalité simple» des événements de jeunesse sur les fragilités à l'âge adulte, tant les choses sont imbriquées. «Est-ce la déchirure du placement ou sont-ce les événements qui ont provoqué le placement (violences familiales, mort précoce des parents…) qui conduisent à ces fragilités ?», s'interroge Jean-Marie Firdion. Le chercheur de l'Ined a recueilli des témoignages divergents montrant la complexité des situations. «Une jeune femme sans domicile fixe victime de violences parentales m'a raconté que le placement avait été pour elle une libération. A l'inverse, un jeune homme m'a confié n'avoir jamais compris pour quelle raison sa mère et le juge des enfants l'avaient placé.»

Accident. A ces blessures de l'enfance, il faut ajouter l'héritage économico-social familial défavorisé, qui renforce les probabilités de basculer dans la grande exclusion. Les SDF ont en commun de disposer d'un «capital mobilisable» fragile pour s'en sortir dans la vie : 28,7 % d'entre eux ont des difficultés de lecture ou d'écriture et, surtout, seuls 11,3 % peuvent compter sur un appui familial «en cas de besoin». Pourtant, 87,4 % des SDF ont travaillé «au moins pendant un an», selon l'étude. Mais l'héritage sociofamilial les expose à la précarité au moindre accident de la vie. D'autant que leurs emplois sont souvent précaires et que l'accès au logement est devenu une gageure pour les personnes disposant de revenus modestes et irrégulier

Une étude faite en 2004 par l'Insee a montré qu'en France :

trois SDF sur dix ont un emploi, en général précaire (contrat à durée déterminée, intérim) ; c'est généralement pour eux le coût du logement (en dramatique progression) et l'insuffisance des logements sociaux qui les maintiennent à la rue. Quatre SDF sur dix sont inscrits à l'Agence nationale pour l'emploi, et sont donc dans une dynamique de recherche d'emploi. S'il n'y a pas double appartenance à ces deux catégories (conservation de l'inscription à l'ANPE en même temps que le bénéfice d'un emploi précaire), alors seuls 30 % des SDF en France sont réellement désocialisés.

e) Jovens, adultos e velhos...MST (Movimento dos Sem Terra)

Trabalhadores sem terra, sem casas, formam no Brasil o MST.

O MOVIMENTO DOS Trabalhadores Rurais Sem Terra, também conhecido como Movimento dos Sem Terra ou MST, é fruto de uma questão agrária que é estrutural e histórica no Brasil. Nasceu da articulação das lutas pela terra, que foram retomadas a partir do final da década de 70, especialmente na região Centro-Sul do país e, aos poucos, expandiu-se pelo Brasil inteiro. O MST teve sua gestação no período de 1979 a 1984, e foi criado formalmente no Primeiro Encontro Nacional de Trabalhadores Sem Terra, que se realizou de 21 a 24 de janeiro de 1984, em Cascavel, no estado do Paraná. Hoje o MST está organizado em 22 estados, e segue com os mesmos objetivos definidos neste Encontro de 84 e ratificados no I Congresso Nacional realizado em Curitiba, em 1985, também no Paraná: lutar pela terra, pela Reforma Agrária e pela construção de uma sociedade mais justa, sem explorados nem exploradores. O MST também registra em sua história, e com especial orgulho, as 100 mil crianças e adolescentes que estão estudando em escolas conquistadas em suas áreas de assentamento e acampamento, as cirandas infantis, que aos poucos vão produzindo a cultura da educação infantil no campo; um movimento massivo de alfabetização de jovens e adultos sem-terra, que envolve em torno de 20 mil educandos, e também a formação de técnicos e de educadores em cursos de nível médio e superior, assim como diversas outras iniciativas de formação de sua militância e do conjunto da família Sem Terra. São conquistas de uma luta coletiva na qual muitas pessoas também perderam sua vida, seja no dia a dia da violência do latifúndio, seja em massacres mundialmente divulgados, como o caso de Eldorado dos Carajás, no Pará, em 1996. É assim que o MST vem ajudando a recolocar na agenda política brasileira a questão da Reforma Agrária: fazendo a luta pela terra e afirmando, em suas iniciativas, a possibilidade de novas relações sociais, e de um novo projeto de desenvolvimento para o campo, e para o país. O MST tem chamado a atenção dos diversos segmentos da sociedade por apresentar determinadas características que o distinguem em sua trajetória de movimento social de trabalhadores e trabalhadoras do campo. Uma trajetória breve, diga-se, se o considerarmos dentro de um processo histórico mais amplo, mas longa se o compararmos com a maioria dos movimentos camponeses do Brasil, geralmente destruídos com muito menos tempo de vida. Destaco algumas destas características:

A radicalidade do seu jeito de fazer a luta e os sujeitos que ela envolve A multiplicidade de dimensões em que atua A combinação de formatos organizativos diversos A capacidade que vem construindo de universalizar

Os sem-terra do MST estão sendo sujeitos de um movimento que acaba pondo em questão o modo de ser da sociedade capitalista atual e a cultura reproduzida e consolidada por ela. Fazem isto não porque professem idéias revolucionárias, nem porque este seja o conteúdo de cada uma de suas ações tomadas em si mesmas. Contestam a ordem social pelo conjunto (contraditório) do que fazem nas ocupações, nos acampamentos, nos assentamentos, nas marchas, na educação de suas crianças, jovens e adultos; pelo jeito de ser de sua coletividade, que projeta valores que não são os mesmos cultivados pelo formato da sociedade atual; fazem isto, sobretudo, pelo processo de humanização que representam, e pelos novos sujeitos que põem em cena na história do país. Uma luta que permite a um ser humano parar de morrer, só pode nos trazer lições fundamentais de pedagogia, principalmente se acreditarmos que em tempos de desumanidade crescente, a educação somente tem sentido como uma prática radical de humanização, ou de formação humana em seu sentido mais inteiro e profundo.

f) Surgimento dos moradores de rua

Nos anos 1950, a construção do Conjunto Nacional (na Avenida Paulista), juntamente com a do edifício Copan (na Praça da República), ambos símbolos de potência econômica, mostraram que era possível uma nova localização para grandes edifícios na cidade. Com a chegada de novo capital especulativo e de frentes de desenvolvimento urbano, a região central precisou competir por novos investimentos. Houve um gradual envelhecimento de estoque imobiliário e pouca renovação de ofertas. A partir de então, o investimento privado no Centro foi relativamente pequeno. O empobrecimento de regiões antes nobres é um fenômeno comum. Para se valorizar, o capital imobiliário tem que se deslocar e investir em novos empreendimentos. Nas últimas três décadas houve um deslocamento imobiliário para outras áreas, e atividades mais nobres foram migrando para a região das avenidas Paulista e Brigadeiro Faria Lima e, mais recentemente, para a Avenida Engenheiro Luiz Carlos Berrini (Brooklin). “A decadência do Centro acabou permitindo a vinda de pessoas menos abastadas. Por isso a sua recuperação pode ser um grande problema social”, diz Ciro Biderman, economista e pesquisador do Laboratório de Urbanismo da Metrópole (Lume) da Faculdade de Arquitetura e Urbanismo (FAU) da USP. Segundo ele, o aquecimento econômico da região causará um aumento do preço dos imóveis e, conseqüentemente, dos aluguéis. “A população local não terá como arcar com a alta do custo e irá para lugares cada vez mais afastados”, afirma.

III) La mise en circulation (un moyen légale de répression)

S’il s’agit de gérer la récurrence d’actes localement non pertinents,c'est à dire qui ne gêne en gros personne,la forme gestionnaire qui lui correspond apparaît centrée sur la figure du policier : sa présence fréquente dans la rue, sa connaissance du quartier sont des compétences adéquates au débusquement et au contrôle d’incivilités potentielles. Que peut-il faire face à un acte qui pourrait, s’il venait à être répété, signifier une incivilité ? La solution pratiquée, et légalisée par les textes réglementaires, est la mise en circulation. Dans les lieux où les comportements sont répétés et considérés comme non pertinents par les forces de l’ordre (soit sur demandes de requérants, soit par jugement en situation), celles-ci font circuler les personnes concernées, comme l’attestent de nombreuses études à ce sujet. Sous quelles conditions cette hypothèse répressive peut-elle être mise à l’épreuve ?

Pratiques répressives et seuils

L’observation utilisée pour délimiter les conditions de possibilité de cette hypothèse répressive se situe dans l’espace souterrain des Halles de Paris, dans le 1er arrondissement [8]. Place Carrée, un mardi de mars, à 17 heures. Nous allons vers la place de la Rotonde. Nous apercevons, déambulant, un SDF, sûrement alcoolisé, très sale, aux vêtements usés, les doigts de pieds sortant de chaussures trouées. Il vient de la rue Basse. Il pénètre à peine la place : trois CRS en patrouille viennent à ses côtés et le somment de déguerpir. Il résiste un peu, l’air étonné. Puis il est poussé vers la sortie Saint-Eustache. Au pied de l’escalier mécanique, il jette un coup d’œil derrière lui : les CRS ne l’ont pas quitté du regard. Il s’arrête, et prend finalement l’escalier mécanique, escorté par les trois CRS. Sa démarche est saccadée, il paraît vouloir revenir sur ses pas, ce dont on l’empêche. Les CRS le conduisent précisément jusqu’à la sortie, au seuil des escaliers conduisant à l’extérieur, et le laissent alors, libre de tout mouvement, y compris de retourner place Carrée. Illustration typique d’une stratégie de déplacement. Nous restons à distance raisonnable du SDF, qui prend le temps d’uriner dans un recoin avant de descendre l’escalier mécanique, et de retrouver la place Carrée. Il emprunte alors, d’un pas lent et pénible, la Grande Galerie. Il marque quelques arrêts. Il ne semble aucunement perturbé par l’arrivée éventuelle de policiers, dont la fréquence de patrouille est plus forte à cette heure d’affluence qu’à d’autres moments de la journée. Comme nous l’avions prévu, il s’assied place de la Rotonde : là, il ne craint plus en effet d’être déplacé. Comment interpréter ce paradoxe (le retour dans une zone dont on vient d’être déplacé) au regard de l’hypothèse répressive formulée plus haut ? La place de la Rotonde apparaît effectivement comme une zone de cantonnement (Snow D., Mulcahy M., 1999) , dont une des caractéristiques est la tranquillité accordée aux sans-abri, alors que leur présence visible peut être ailleurs systématiquement suspecte et la cible de stratégies variées de mise en circulation. Les caractéristiques architecturales de l’espace participent à la production de conditions favorables à un cantonnement. Il ne s’agit pas de dire que la place de la Rotonde est le meilleur espace de cantonnement du point de vue répressif, mais une solution satisfaisante, non seulement pour les agents de l’ordre mais aussi pour les SDF, puisqu’elle constitue un espace relativement pacifié. La condition essentielle à remplir pour stationner place de la Rotonde lorsqu’on est sans-abri est la discrétion. C’est paradoxal au sens où les SDF ne sont jamais plus visibles au Forum qu’ils ne le sont place de la Rotonde. Il faut alors préciser les attentes des forces de l’ordre à l’égard des SDF en fonction d’un stationnement accordé sur le principe de ces attentes. Ces attentes procèdent sur un mode négatif. Les SDF doivent ne pas boire d’alcool à la vue du public, ne pas sortir de boisson alcoolisée d’un sac quelconque ; ne pas être trop bruyants ; ne pas se disputer ; ne pas interpeller sous tout autre forme potentiellement agressive des passants. Traduction : la perception des SDF doit être limitée à leur visibilité inoffensive. Nous tirons ces conclusions de nombreuses observations et d’entretiens informels avec des sans-abri et des agents de l’ordre, qui ont confirmé la prégnance d’accords informels entre les SDF et les forces de l’ordre dans la gestion écologique de la place de la Rotonde [9]. Sont réprimés des signes troublant l’organisation d’un espace public commerçant et déambulatoire, avant que ne soient sanctionnées des actions typiques de la rue. Le sans-abrisme est contenu dans une extériorité acceptable et contrôlable, condition favorable à l’émergence de routines qui régulent la survie.

Territorialisation

La conséquence directe de la stratégie de déplacement et de cantonnement dans certains espaces publics préservés de signes dégradants, c’est l’installation régulière de certains SDF dans d’autres espaces. L’observation suivante donne aussi à voir les conditions nécessaires pour nuancer la systématicité de l’hypothèse répressive. Lucien est un SDF qui se situe de façon récurrente entre la place de la Rotonde et la Porte du Louvre. Point fixe à la fois pour les SDF des environs qui viennent souvent lui demander de régler leurs problèmes administratifs, et pour les patrouilles de police qui le considèrent comme « l’ancien » qu’ils croisent souvent et en qui ils peuvent avoir confiance pour imposer le calme autour de lui, il acquiert ainsi une double notoriété, qui lui confère un statut particulier. Un rassemblement, toujours menaçant car imprévisible, devient autour de lui un groupe centripète et donc prévisible. Les forces de l’ordre admettent aussi souvent des cas d’exception pour lui : quand ils font circuler certains SDF de la Place de la Rotonde, notamment au moment du plan Vigipirate comme en mars après les attentats de Madrid, ils lui précisent que, lui, peut rester. La relativisation écologique de l’hypothèse répressive, permise par le regard ethnographique, met en évidence la distribution de territoires différenciés, dans un même espace pris d’un point de vue surplombant. Les SDF n’ont certes pas les droits qu’on pourrait accorder à un citoyen privé de toit et de travail ; mais il ne sert à rien de grossir le trait en prétendant qu’ils sont victimes d’un « nettoyage » des rues : leur situation est déjà suffisamment scandaleuse, pour ne pas en plus les faire passer pour de pures victimes sans intelligence de réplique [10]

A "gentrificação"

A história do urbanismo mostra que toda intervenção urbana provoca mudanças no valor da terra e, quase sempre, quem sai perdendo é a população mais pobre. Geralmente o processo se dá pela valorização de alguma área, o que leva à substituição da população local por outra de maior poder aquisitivo que pode bancar o alto custo dos imóveis e dos serviços que se instalam na região. Esse fenômeno é conhecido como 'gentrificação '. “É uma das maiores contradições do urbanismo. Desde o século XIX, quando a renovação das cidades passou a ser uma prática constante, se busca formas de atenuar o problema”, afirma Regina Meyer, coordenadora do Lume. Outras obras provocam o fenômeno inverso, isto é, afastam os mais ricos e criam situações de empobrecimento. É o caso do Elevado Costa e Silva, popularmente chamado de Minhocão, que desqualificou os arredores da Avenida São João. No entanto, o sociólogo Álvaro Comin, presidente do Centro Brasileiro de Análise e Planejamento (CEBRAP) e professor da Faculdade de Filosofia, Letras e Ciências Humanas (FFLCH), afirma que revalorizar uma região não significa necessariamente expulsar a população local: “há iniciativas empresariais que direcionam o espaço para empresas, fazem planos para o capital. Elas têm como conseqüência acentuar o grau de segregação social”. Como exemplo Comin cita as experiências realizadas em Londres e Nova York. Em Barcelona, porém, a prefeitura arcou com os custos da recuperação urbana, investindo em habitação social e evitando que a população de baixa renda tivesse que se deslocar. O patrimônio arquitetônico era muito valioso e sua conservação muito cara. “É um tipo de investimento muito diferente, com preocupação social muito maior e tenta vocacionar a região para um misto de habitação social e turismo”.

Soluções

Para Regina Meyer, todo debate da revitalização do Centro está no bojo de uma discussão maior: a própria existência da pobreza. “Os miseráveis ocupam os lugares que vão 'sobrando' nas cidades. Algumas vezes a ocupação passa despercebida, outras vezes é visível e então o lugar é visto como 'invadido'. São sempre lugares que de alguma forma oferecem aos miseráveis alguma forma de contato e participação na riqueza; recolhem-se as migalhas do excesso que ficam presentes nestas sobras urbanas”. É por isso que, segundo os especialistas entrevistados, não basta desapropriar cortiços e edifícios irregulares para acabar com a pobreza e a mendicância. Álvaro Comin aponta esta contradição: “é quase uma condição: se quer tornar chique um lugar, expulsam-se os pobres, mas ao atrair os ricos também os pobres são atraídos.” A questão se complica mais se pensarmos na lógica da pobreza específica do Centro. O perfil dos moradores de rua de São Paulo tem mudado na última década. Hoje grande parte dos 12 mil moradores das ruas paulistanas possuem casa ou família mas, por diversas razões, optam por viver na rua. Além da violência familiar e alcoolismo, outro fator que os levam a fazer esta opção - e rejeitar os albergues - é a proximidade aos “pontos” de trabalho informal. “Os moradores de rua se localizam na cidade em função da economia de dinheiro e tempo que conseguem quando podem dispensar o transporte”, enfatiza Regina. Principalmente aqueles que são pedintes necessitam de um lugar que tenha contingente de riqueza e no qual possam passar despercebidos. “Um morador de rua nos Jardins tem que enfrentar uma grande pressão dos moradores do bairro. Como o Centro é um local com alta circulação de pessoas, fica mais fácil”, diz o economista Ciro Biderman. Quando perguntados sobre qual a melhor forma de solução para revitalizar a área central da cidade sem segregar classes sociais, os entrevistados são unânimes: o compromisso em realizar projetos habitacionais voltados para os mais pobres e a atenção ao novo perfil dos moradores de rua. Segundo Biderman, no entanto, “subsidiar conjuntos habitacionais só funcionaria se a variação no preço dos imóveis não for significativa”. Caso contrário o proprietário pode vender a preço de mercado um apartamento que comprou com subsídios. Muitas das áreas centrais são consideradas zonas especiais de interesse social e possuem infra-estrutura urbana e serviços. Por lei, nesses terrenos ou imóveis subutilizados devem ser construídas ou reformadas moradias para a habitação de interesse social, bem como mecanismos de geração de emprego e renda.

Revitalização e Periferização

Falar em revitalização do Centro de São Paulo soa estranho para quem está acostumado com a efervescência cultural da região. “Este termo faz parecer que não há vida atualmente, o que não é verdade”, diz Ciro Biderman. Andando pela Praça da Sé, podemos ver apresentações de teatro mambembe, mágicos encenando seus atos lúdicos, cantores atraindo a multidão. A instalação de outros centros de animação e cultura, como o SESC e o Centro Cultural Banco do Brasil deram impulso ainda maior à diversidade cultural. As investidas do poder público na área mudaram o cotidiano das pessoas. Durante a década de 1990 os governos estadual e municipal levaram secretarias de governo para o Centro. São hoje mais de 10 órgãos públicos e 12 mil funcionários instalados na região central.

Conclusion

Les SDF ne sont pas exclus spatialement comme ils seraient exclus socialement, puisqu’ils peuvent tout à fait pénétrer les espaces publics et y circuler, comme les autres. Le problème est l’usage qu’ils en font, les négociations qu’ils doivent mener, les transitions spatiales subites qui leur sont imposées. Ce ciblage de comportements est ainsi fléché.Il en va ainsi de la place des sans domicile fixe dans l’espace public métropolitain. L’ethnographie du sans-abrisme, attentive aux interactions entre les SDF et les « ADF », à la constitution de scènes régulatrices du sans-abrisme dans l’espace public, met en question les représentations des sans-abri sur lesquelles s’appuie le « regard sémiologique », et montre une gamme d’interactions et de situations passées sous silence dans la criminologie contemporaine. Ainsi la coopération est-elle apparue, aux Halles, comme un mode d’organisation primordial de la rue. A cet égard, l’ambition pragmatiste d’une « ethnographie coopérative » assume pleinement les enjeux collectifs politiques-et-théoriques de l’enquête de terrain. Le projet politique des premiers pragmatistes nous invite en effet à considérer comme légitime la parole des personnes qui fréquentent un environnement donné. Au moment où la rénovation des Halles se met en place, pourquoi ne pas enfin « compter avec » les SDF qui s’y retrouvent, et leur demander quels problèmes les concernent dans cet espace public ? en somme, beaucoup de blabla pour dire qu'il y'a des malaises sociales ici en France et que ces malaises gênent voir même dérangent!( et qu'on veut s'en débarrasser) mais quel que soit le pays,riche ou pauvre (surtout riche!!) les inégalités sociales sont énormes et les personnes qui sont le plus victimes de cela sont évidement aidés mais malheureusement réprimés aussi. il faut une action plus grande et au niveau de l'Etat pour faire en sorte que cela s'arrête; et la solution ce n'est pas les traîter en marginaux ou en erreur de la nature,mais bien d'arriver à ce que la précarité diminue, et que les personnes sans domiciles fixes et mendiants puissent retrouver leur dignité.

Conclusão

Um mendigo, ou indigente é o indivíduo que vive em extrema carência material, não podendo garantir a sua sobrevivência com meios próprios. Tal situação de indigência material força o indivíduo a viver na rua, perambulando de um local a outro, recebendo o adjetivo de vagabundo, ou seja, aquele que vaga, que tem uma vida errante. O estado de indigência ou mendicância é o mais grave dentre as diversas gradações da pobreza material. No Brasil, numa tentativa de abordar de forma mais politicamente correta a questão dos que vivem em carência material absoluta, criou-se a expressão moradores de rua para denominar este grupo social.

“O conhecimento e a consciência das desigualdades sociais que estão infelizmente enraizadas no nosso país sempre foram, desde a infância e juventude politizada direta ou indiretamente em virtude de ter sido criado por pais com forte ligação política dentro de partidos e movimentos de esquerda, já era um fato dentro da minha trajetória, porém, o contato com Sebastião revelou-me não informações novas sobre essas questões, mas percepções diferentes, a poesia inabalável de um homem em exercício pleno dos seus sonhos e convicções. Nesse movimento, a referência e o exemplo de Tião é muito mais do que “um homem que foi pro nada e conseguiu voltar”, mas é a precisão lúcida e sensibilidade com que seu olhar repousa sobre os problemas sociais que se banalizaram na nossa sociedade, sua sinceridade quase lúdica de se tornar exemplo para os outros, mas admitir continuar na busca da reconstrução de sua auto-estima – “Tião é mais para os outros do que pra ele mesmo”. E os mecanismos para que a abordagem sobre ele não se equivoce parecem ser criados por ele mesmo: retira o chão para heroismos vazios, mitificação de sua história de vida ou excesso de valorização sobre seus feitos. Tião apareceu em revistas semanais de grande circulação, em programas de TV, jornais, entre outros. Ao passear pelas ruas em sua companhia, não foi raro o comentário “te vi na revista” ou “te vi na tv”. Ele sabe a importância que a mídia pode ter na divulgação dos seus ideais, entende que o holofote sobre Tião Nicomedes põe luz também para as questões sociais que ele tanto luta, mas sabe também do risco que todo esse circo carrega, da espetacularização, e de maneira espontânea vai afirmando a integridade de sua identidade e subjetividade. As ruas do centro de São Paulo agora não são mais as mesmas para mim, tornaram-se mais humanas, minha percepção sensorial do centro enriqueceu-se. Os carroceiros me parecem hoje pequenos anjos sujos voando baixo pela cidade nas suas incongruências e que, talvez sem muita consciência, transformam o Brasil no país que mais recicla em todo o mundo”. (TCC sobre Moradores de Rua e em específico Tião Nicomedes, um líder da comunidade das pessoas em situação de rua.)